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Marcel Schwob (1867-1905)

Publié le 23/05/2020

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SCHWOB Marcel. Ecrivain français. Né à Chaville (Seine-et-Oise) le 23 août 1867, mort à Paris le 12 février 1905. Issu d’une famille juive, élevé chez un oncle érudit, bibliothécaire de l’institut, puis à Louis-le-Grand où il est le condisciple de Léon Daudet et de Paul Claudel, Schwob, dès son adolescence, n’a évolué que dans des milieux d’extrême culture. Inquiet, curieux, amateur d’art, on croirait qu'il a épuisé toutes les doctrines (avec une prédilection pour Schopenhauer), toutes les littératures, grecque, latine, médiévale et surtout anglo-saxonne, dans laquelle il aimait aussi bien les raffinés comme Keats que Whitman ou Meredith (cf. Spicilège) ou de Foe, dont il a traduit Moll Flanders — Heurs et malheurs de la fameuse Moll Flanders — ou Edgar Poe. Il semblait destiné à être, en quelque sorte, le symboliste type, irréconciliable avec la platitude de la vie réelle, exprimant son penchant pour l’extraordinaire, le fantastique burlesque ou tragique dans une forme irréprochable et glacée. Des contes comme ceux de Cœur double (1891) ou du Roi au masque d'or (1892), des poèmes en prose comme les Mimes (1894) nous montrent que la culture de Schwob lui permettait de s'identifier à toutes les sensibilités historiques et de les ressusciter avec précision et pittoresque, ce qui fit de lui un essayiste des plus originaux, — v. La Croisade des enfants et Vies imaginaires. Mais cet esthète connut aussi de violentes passions, aussi bien pour une jeune ouvrière tuberculeuse qui lui inspira Le Livre de Monelle (1894) que pour l’actrice Marguerite Moreno, qu’il épousa en 1900. Une maladie terrible vint bientôt augmenter encore son isolement de la vie : enfermé dans son appartement du Palais-Royal, visité par ses nombreux amis, France, Robert de Montesquiou, Rémy de Gourmont, il se réfugia plus résolument que jamais dans la rêverie, l’érudition, les curiosités et les bizarreries d’imagination.

« Marcel Schwob 1867-1905 Ses livres subtils ( le Roi au masque d'or, la Lampe de Psyché, le Livre de Monelle, les Vies imaginaires , etc.) traduisent les sentiments les plus variés dans une langue si uniformément parfaite qu'elle affaiblit l'émotion.

Grand érudit amateur d'argot ancien, il a édité Villon et le Parnasse , satyrique du XVe siècle.. »

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