Scène de l'aveu, commentaire linéaire - La princesse de Clèves
Publié le 18/12/2021
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«
La princesse de Clèves (2)
Introduction :
Au XVII° siècle, le roman, genre tantôt prisé, tantôt décrié pour n'apporter que divertissement à
travers des histoires complexes et invraisemblables, a connu une importante mutation grâce à la
Princesse de Clèves .
Cette œuvre classique est un roman d'analyse écrit par Mme de La Fayette en
1678.
Il est en effet considéré comme le 1 er
roman moderne de la littérature française, notamment
du fait de sa brièveté et de son souci de vraisemblable.
L'histoire qui a pour cadre la Cour d'Henri II
la dernière année de vie de ce dernier, soit en 1558, s'inspire aussi largement de la connaissance de
l'auteur de la cour de Louis XIV dont elle est familière.
Mais l'intrigue s'intéresse plus précisément
aux tourments sentimentaux de la Princesse de Clèves, personnage éponyme.
Unité :
Ce passage, situé au milieu de la troisième partie, est considéré comme un passage assez
extraordinaire.
La princesse s’est rendu compte qu’elle ne pouvait plus lutter contre l’amour qu’elle
ressent pour Nemours.
Submergée par la jalousie (épisode de la lettre) et la honte (le moment de
plaisir partagé avec Nemours pendant l’écriture de la lettre), elle décider qu’il lui faut « assurer sa
vertu » et décide de se retirer à la campagne ( Coulommiers.) M.
de Clèves cherche à comprendre
pourquoi la princesse veut à tout prix s’éloigner de la cour.
Pour comprendre une telle décision, il la
presse de questions et provoque ainsi son aveu
En quoi cet aveu est-il extraordinaire ?
Mouvements :
- L’aveu de la princesse au discours direct
l.1 à l.4 (moment dramatique traité sur le mode théâtral)
- Description des personnages (passage narratif)
l.5 à l.10
- La réponse de M.
de Clèves
l.10 à l.21
Conclusion :
Ainsi, scène est capitale car :
- L’aveu de la princesse est présenté comme héroïque : preuve de courage et de vertu
- Présente deux personnages héroïques et sublimes guidés par leur vertu, leur dignité ;
singuliers par des valeurs et idéaux en totale opposition avec ceux de la cour dans
laquelle ils évoluent.
Cet aveu est tragique car il est le point de départ d’évènements qui s’enchainent,
irrémédiablement jusqu’à la mort de M.
de Clèves et au renoncement final de sa femme
MOUVEMENT 1 : L’AVEU DE LA PRINCESSE AU
DISCOURS DIRECT / LE DISCOURS DE LA.
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