Analyse linéaire: Scène de rencontre : Le Duc de Nemours et la Princesse de Clèves : Plan de commentaire

« Scène de rencontre : Le Duc de Nemours et la Princesse de Clèves : Plan de commentaire 1 ère partie : Le caractère fatal de cette rencontre A/Les Héros : -Leur caractère exceptionnel et romanesque Les hyperboles nombreuses.

Ils sont destinés à se rencontrer .Le moment : un festin royal, au Louvre -Beauté, jeunesse (Le duc qui « passait par-dessus quelques sièges »691) +678-679 -Ils sont isolés des autres, dansent : « murmure de louanges » : leur union est vue comme inévitable. -Idée de destin.

(l728 : « présage », « fortune ».

L’entourage est conscient de ce qui doit arriver. Ils sont passifs, (objets des regards, se connaissent déjà sans s’être vus .Désir de voir N. B/Le narrateur : Montrer comment il souligne l’aspect fatal. -: Opposition Imparfait/PS : montrer qu’il s’agit d’un événement perturbateur. -Répétition de « quelqu’un » (685-687) ; Or, il s’agit d’une seule et même personne. -Emploi de P Subordonnées de conséquence (680-691-698)) : renforcent le rapport inéluctable de cause à effet -Des personnages peu maîtres de leurs sentiments : Montré par l’emploi de l’expression « ne put s’empêcher » (l 700-732) 2ème partie : L’importance du regard L’espace est circulaire et tout y est fait pour qu’on voie, commente… A/ le cercle -Le lieu : espace clos, Le Louvre, sa salle de bal (Le Louvre=lieu de séjour de la cour d’Henri II). -Le bal : moment social où l’on vient pour être vu, prétexte à une parade : 2 occurrences du verbe « se parer » (682-694) pour les deux personnages.

Mise en valeur de la beauté des héros. B/L’échange des regards -Ils précèdent la parole.

« Voir » et synonymes répétés (à citer) mais ici il y a échange et réciprocité de sentiments.

- Même attitude de l’homme, même expression : « tellement surpris de sa beauté ».

-C’est elle qui voit la première.l.690 : « elle vit » -Même vocabulaire pour les deux : l 693-696-698 : « tellement surprise de le voir ».

Les parallélismes de construction soulignent la réciprocité des sentiments et l’éblouissement mutuel. C/Le regard des témoins et le rôle des personnages historiques. -Il est admiratif (701-702) et perspicace (le chevalier de Guise comprend ce qui se joue). - Il rend le coup de foudre inéluctable  rôle du roi et de la reine dauphine : « Le roi lui cria » 689 ; « Ils les appelèrent » : ce sont ces hauts personnages à qui l’on doit obéir qui scellent leur union. -Ce sont les témoins qui dévoilent la réalité des sentiments :la dauphine et les sous-entendus de ses paroles(c’est elle qui rend le contact possible : la reine dauphine.) + le point de vue interne (724) Conclure sur la naissance du tragique : Mme de Clèves est mariée : elle va devoir apprendre la dissimulation ; La cour devient pour elle une ennemie à qui elle ne veut rien montrer.

Or, elle est ici « embarrassée » ce qui annonce ses difficultés à feindre.

(Voir dans les dialogues la présence des règles de bienséance).

+ A mettre en relation avec son éducation.. »