Databac

SCEAUX ET MÉDAILLES:Le contre-sceau (HISTOIRE).

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : SCEAUX ET MÉDAILLES:Le contre-sceau (HISTOIRE). Ce document contient 475 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 SCEAUX ET MÉDAILLES Le contre-sceau Le contre -sceau est une empreinte, souvent de petite dimension , appliquée dans la cire même du sceau principal, dont elle constitue le revers.

Son rôle est de lui donner une authenticité plus grande et de rendre plus difficiles les falsifications .

Les plus anciens exemples remontent au x1• siècle, mais il faut attendre le début du xm• pour voir l'usage des contre- sceaux se généraliser.

Il ne dure d'ailleurs pas jusqu 'à la fin du Moyen Age, mais commence à décroître au milieu du Xlv • siècle .

Sa vogue est surtout liée à celle du sceau équestre , dont le contre-sceau forme le complément ordinaire.

Celui-ci se rencontre égale­ ment souvent au revers des sceaux de femmes , de prélats et de villes.

La typologie des contre-sceaux est extrêmement variée.

Le type le plus courant est le type armorial.

La place étant limitée (la plupart des contre- sceaux ont moins de 30 mm de diamètre) , l'écu est figuré seul dans le champ.

Chez les grands personnages , l'écu est même supprimé et les armoiries sont directement représentées dans le cadre circulaire.

Mais on trouve aussi une foule d'animaux , héraldiques ou non, stylisés ou naturali ste s, de plantes , d'armes , d'outils , de monuments et d'objets divers , gravés en un seul exemplaire bien au milieu du champ.

Le problème , comme toujours, est de savoir si le choix de ces motifs répond à des raisons précises (emblématiques; symboliques, politiques) ou bien à de simples questions de goût (celui du graveur ou celui du possesseur), ou encore à un pur souci ornemental.

Quoi qu'il en soit, plus encore que les grands sceaux, les contre-sceaux fournissent un immense répertoire figuré pour l'étude de la civilisation matérielle.

Sur les contre-sceaux ecclésiastiques , les types les plus usités sont empruntés à l'iconographie religieuse :figure de la Vierge ou des saints , croix, crosse, mitre , main bénissante, animaux ayant une significàtion christologique (agneau, pélican , lion) .

Parfois , il s'agit d'une véritable petite scène : 1 'Annonciation, la lapidation de saint Etienne , saint Martin partageant son manteau.

Un type particulier est constitué par l' utilisation d'une intaille directe­ ment enchâssée dans la matrice du contre-sceau , sur laquelle est seule­ ment gravée la légende.

Il s'agit là d'une habitude reprise de l'Antiquité, où le sceau était presque toujours une pierre gravée.

Ces intailles sigillai­ res sont fréquentes pendant le haut Moyen Age, passent dans les contre­ sceaux aux XII" et xm• siècles, puis disparaissent au XJv •.

Tantôt il s'agit d'une pierre gravée à l'époque médiévale même, mais le plus souvent il s'agit de la réutilisation d'une pierre antique , retouchée ou non.

Les thèmes iconographiques (Hercule, Diane , Vénus, Eros, empereurs ro­ mains , sphinx , louve, Victoire , Concorde, etc.) n'ont alors rien de médiéval, comme on peut le voir sur les trois contre-sceaux reproduits ici. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles