Sartre: un asservissement total de l'être aimé
Publié le 03/09/2020
                             
                        
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Sartre: un asservissement total de l'être aimé. Ce document contient 1023 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Philosophie.
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                                                                                                SARTRE 
«  Il  arrive  qu'un asservissement  total d	e l'être  aimé t	ue l'amour  de 
l	
'amant.
                                                            
                                                                                 Le	 but  est dépassé  : l'amant  se retrouve	  seul  si l'aimé	  s'est 
transformé  en automate.	
  A	insi  l'amant  ne désire-t-il  pas posséder  l'aimé 
c	
omme  on p	ossède	 u	ne  chose  ; il  réclame  un typ	e spécial  d' appropria
ti	
on.
                                                            
                                                                                 Il  veut  posséder  u	ne l	iberté  comme  liberté.
                                                            
                                                                                
Mais,  d'autre  p	
art, il ne  saurait	  se  satisfaire  de cette	  fo	rme  éminente 
de  l	
a liberté  q	u'est l	'engagement  libre et volontaire.
                                                            
                                                                                 Qui se c	ontenterait 
d'un  amour	
  qui  se donnerait  comme pu	
re  fidélité  à l	a foi  jurée  ? Qui  don	c 
a	
ccepterait  de s'entendre  dir	e:	 «  Je  vous  aime  p	arce que je me	  suis 
l	
ibrement  engagé  à v	ous  aimer  et que  je  ne	  v	eux  pas me	 dédire  ;  je  vous 
aime  par	
  fidélité  à moi-même  » 
?  Ainsi  l'amant  demande	
  le  serment	  et 
s'irrite  du	
  s	erme	nt.
                                                            
                                                                                 Il  veut être aimé par  une  liberté  et r	éclame  que cette 
liberté  comme	
  liberté  ne	
 soit  p	lus libre.
                                                            
                                                                                 Il v	eut  à la  fois  que  l	a liberté  de 
l'Autre  se	
  détermine  elle-même	
  à  devenir  amour - et  ce	la, n	on  point 
seulement  a	
u com	men	cement  de	 l'aventure  mais	  à  chaque  instant  - et,  à
la	
  fois,  que c	ette liberté  soit captivée  par elle-même,	  qu'elle  se ret	ourne 
sur  e	
lle-même,  comme dans la	  folie,  comme	  dans  le	  rêve,  pour vouloir  sa 
captivité.	
  Et  cette	
  captivité  doit	  être  démission  libre	  et  enchaînée	  à  la  fois 
entre  n	
os ma	ins	.
                                                            
                                                                                Ce  n'est  pas le	 déterminisme  passionnel que	 nous 
désirons  c	
he	z autrui,  dans l'amour,  ni une  liberté	  hors  d'atteinte,  mais 
c'est  une liberté	
  qui  ;oue  le déterminisme  passionnel et qui  se p	rend  à son	 
jeu.
                                                            
                                                                                 ».
                                                                                            »
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