SARAH MILES

« SARAH MILES Sarah Miles nait à Ingatestone , dans !'Essex , le 31 décembre 1941.

Élevée dans la plus pure tradition artistique anglaise, Sarah Miles ne tarde pas à rompre avec cette ambiance stricte en quittant l'établissement de langue dans lequel elle apprenait le français pour gagner Londres où pendant un temps elle étudie la danse.

Elle se laisse convaincre par l'un de ses professeurs de suivre les cours de la Royal Aca­ demy of Dramatic Art.

Sarah Miles, alors âgée de dix-neuf ans, est remarquée par John Giel­ gud qui la choisit pour être une bonne beatnik aux côtés de Margaret Rutherford dans« Dazz­ ling Prospect».

La pièce n'est pas un succès.

Sarah Miles devient alors membre du Worthing Repertory Company, ce qui lui permet de jouer les grands auteurs du répertoire .

C'est en assis­ tant à une représentation de « The Moon is blue » que le réalisateur Peter Glenville et le producteur James Woolf décident de l'engager pour être une adolescente bouleversée par sa passion dans LE VERDICT.

Pour sa première expérience cinématographique, Sarah Miles partage l'affiche avec Sir Laurence Olivier et Simone Signoret et obtient, par le Variety Club de Grande-Bretagne, le prix de la plus brillante actrice débutante de l'année.

En quelques films, dont un court-métrage réalisé par son frère; Christopher , LE TRIAN­ GLE A SIX CÔTES, Sarah Miles s'affirme comme une actrice de tout premier plan qui préfère refuser les propositions alléchantes d'Hollywood et tourner THE SERVANT, avec Losey, qu'elle retrouvera quelque vingt années plus tard pour son dernier film, STEAMING.

Elle s'essaye ensuite à la comédie avec CES MERVEILLEUX FOUS VOLANTS et obtient un prix d'interprétation au Festival de San Sebastian pour LE RETOUR.

En 1967, elle est l ' interprète d' Antonioni , puis épouse le scéna­ riste et dramaturge Robert Boit.

Sarah Miles disparaît alors des écrans pendant trois ans afin d'élever son fils Thomas.

Elle fait sa rentrée en 1970 , avec LA FILLE DE RYAN que réalise David Lean sur un scénario de son mari.

Ce dernier lui écrit une pièce « Vivat ! Vivant Regina,, , et la dirige dans LADY CAROLINE LAMB.

Elle est ensuite à l'affiche de LA MÉPRISE qui obtient la Palme d'Or à Cannes, en 1973.

C'est cette même année, alors qu'elle fait ses débuts aux États-Unis dans LE FAN­ TOME DE CAT DANCING que son manager est retrouvé mort dans sa salle de bains après une violente dispute.

La presse s'empare de l'événement et en fait « L'affaire Sarah Miles».

En parallèle à son activité cinématographi­ que , Sarah Miles a continué de se produire au théâtre.

Parmi ses pièces, on peut citer : « Kel­ ly's eye '" « The Recruting Officer '" « The Site of Lee Harvey Oswald », « St-Joan'" «The Skin of our Teeth ,,, « The Crucible », « Hay Fever ».

La télévision lui a également offert quelques rôles importants («Macbeth»), et, depuis 1980, un One Woman Show.

FILMOGRAPHIE 1961 LE VERDICT(Term of Trial, Pe1er Glen­ ville)@ .

1963 SOIXANTE MINUTES DE SURSIS (The Ceremony, Laurence Harvey) - LE TRIANGLE A SIX CÔTÉS (The Six Sided Triangle, c.-m ., Christopher Miles) -THE SERVANT (Joseph Losey)@ 19 65 CES MERVEILLEUX FOUS VOLANTS DANS LEURS DROLES DE MACHINES (Those Magnificent Men in lheir Flying Machines, Ken Annakin)-LE RETOUR (/ Was Happy Here, Desmond Davis).

1967 BLOW UP (Blow Up, Michelangelo Antonioni).

1970 LA FILLE DE RYAN Ryan's Daughier, David Lean) c .

1972 1973 1976 1978 1981 1984 LADY CAROLINE LAMB(Roben Bo/1).

LA MÉPRISE (The Hireling, Alan Bridges)- LE FANTÔME DE CAT DAN­ CING (The Man Who Loved Cal Dan­ cing, Richard C.

Sarajian).

PEP!TA JIMENEZ (Moreno Alba) - GREAT EXPECTATIONS (Joseph Hardy) - LE MARIN QUI ABAN­ DONNA LA MER (The Sailor Who Fel! From Grace With The Sea, Lewis John Carlino).

LE GRAND SOMMEIL (The Big S/eep, Michael Winner).

VENIN (Venom, Piers Haggard).

STEAMING (Steaming, Joseph Losey).. »