SARAH

« Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial SARAH Réalisation et scénario . ............... .... ........

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Maurice DUG OWSON (1983) J .-F .

ROBIN (Eastmancolor) Gabriel YARED Directeur de la photographie .............. .........

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Musique .......................................

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Production .....................................

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U.G.C./fOP 1 Distribution ............. .... .

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Les Cinéastes Associés/Films A2 U.G.C.

Durée ................... ......................

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106 minutes INTERPRÉTATION Arnold Samson ....... ........ ..................

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Jacques DUTRONC Gabrielle LAZURE Heinz BENNENT Marie/Sarah ....... . ...

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Pierre Baranne ..................... .... ..

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Carla Angelli ......... ..

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Léa MASSARI Jean-Claude BRIALY Gabriel YARED Gabriel Larcange . ...............................

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Paul Jarry ........... .... ..

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Maggy .........................................

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Evelyne DRESS Jean-Claude DAUPHIN Sénéchal ........................... ..... ... ....

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L'HISTOIRE Expert pour une compagnie d'assurances, Arnold Samson est envoyé en Espagne, sur le tournage d'un film dont le décor a brûlé.

Juste avant d'arriver sur les lieux, il rencontre dans une auberge une très jolie fille, qui dit se prénommer Sarah et qui a l'air complètement perturbée (elle vient d'avoir un accident de voiture).

Arnold rejoint ensuite le petit village où est installée l'équipe du film et où il doit évaluer les dégâts causés par l'incendie .

Il y trouve en fait une équipe totalement paralysée et démoralisée par l'arrêt du tournage, mais en même temps, Arnold découvre que la fameuse Sarah -qui s'appelle en réalité Marie -est une des actrices du film et a disparu précisément depuis la veille.

Arnold ren­ contre artistes et techniciens les uns après les autres, à la fois pour s'informer des circonstances de l'incendie et pour les questionner sur Sarah, dont il s'aperçoit qu'il est tombé amoureux.

Il y a d'abord Paul Jarry, le compositeur de la musique du film , qui raconte à Arnold comment le réalisa­ teur - Pierre Baranne -et lui-même ont décou­ vert Marie/Sarah ; il y a Gabriel Larcange, l'un des comédiens, qui décrit avec amusement com­ ment tout le monde est devenu un peu fou depuis l'incendie et la fuite de Sarah ; il y a Carla Angelli, autre actrice du film et compagne du réalisateur, qui raconte que Sarah s'est amourachée de ce dernier; il y a encore Maggy, la maquilleuse, assez ébran l ée par toutes ces histoires, et un jeune comédien mystérieux -Sénéchal -qui va se suicider et dont il s'avère peu après que c'est lui qui a causé l'incendie par accident.

Sarah finit par revenir, le tournage reprend, Arnold veut partir avec la jeune comédienne , mais tout cela n'était-il pas, au fond qu'une des péripéties pré­ vues par l'histoire du fi~m ? ...

LA PETITE HISTOIRE Avant tout réalisateur de télévision (il réalise encore à ce jour/' émission de Michel Po/ac , «Droit de réponse»), Maurice Dugowson a abordé le cinéma en 1975 avec ULY AIME-MOI , suivi en 1976 par F.

COMME FAIRBANKS et en 1979par AU REVOIR , A LUNDI.

SARAH est donc son quatrième film, et Dugowson le rapproche des trois autres dans la mesure où il décrit aussi« d'une part, une crise, une parenthèse dans la vie d'un person­ nage (Arnold) et d'autre part, la rencontre entre des gens qui n'étaient pas faits pour se rencontrer, avec pour seul point commun un amour fou, une pas- "' sion ».

Dugowson ajoute qu'il a voulu aussi évoquer ~ le destin des comédiens et leur «jeu dangereux».

"' Quant à Gabrie lle Lazure, elle trouve ici son pre- :~ mier grand rôle, après LA BELLE CAPTIVE, ~ d'Alain Robbe-Grillet et LE PRIX DU DANGER, ., cf Yves Boisset : venue de Montréal (elle est de père ~ québécois et de mère américaine), elle ad' abord été E mannequin de mode.

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