São Tomé et Principe (1989-1990)

« São Tomé et Principe (1989-1990) Poursuivant des réformes commencées en 1988, le chef de l'État, Manuel Pinto da Costa, s'est prononcé en faveur du multipartisme, en décembre 1989, lors du Comité central du Mouvement de libération de São Tomé et Principe (MLSTP), le parti unique au pouvoir.

Le texte d'une nouvelle Constitution prévoyant l'instauration du multipartisme et la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire devait être approuvé par le Comité central du Parti et le Parlement, puis par référendum.

Les élections présidentielles étaient prévues pour juin ou juillet 1990 avec, pour la première fois, plusieurs candidats. Sur le plan économique, le gouvernement a annoncé, en novembre 1989, la privatisation de plusieurs entreprises publiques.

D'autre part, la baisse importante des récoltes et des prix du cacao et des céréales depuis plusieurs années a entraîné un déséquilibre de la balance commerciale, une dépendance croissante vis-à-vis de l'aide alimentaire extérieure et un endettement accru (140 millions de dollars fin 1988).

L'objectif essentiel du programme d'ajustement structurel engagé concerne la modernisation de l'agriculture.

Le FMI a accordé à cet effet un prêt de 2,8 millions de DTS (23,8 millions FF) en juin 1989.

Le pays a été victime de deux épidémies de choléra, en juillet et septembre 1989.. »