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Salvador.

Publié le 08/12/2021

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Salvador. en espagnol El Salvador. le plus petit État d'Amérique
centrale. Il présente une densité exceptionnelle de peuplement
parmi les pays continentaux d'Amérique latine. Selon la
Constitution de 1982, le président de la République est élu pour
cinq ans et n'est pas immédiatement rééligible. L'Assemblée
législative comprend 84 membres, élus pour trois ans au suffrage
universel direct.

Géographie.
Ce pays de volcans et de lacs, au relief compartimenté, est situé sur la façade pacifique de
l'isthme centraméricain. Les terres tropicales chaudes, d'altitude basse ou moyenne,
prédominent. Échelonnés le long d'un axe central orienté ouest-est, les volcans récents et
toujours actifs culminent généralement vers 2 000 m. Au sud, une étroite plaine littorale,
longtemps inoccupée, est aujourd'hui le domaine de l'élevage et de la culture du coton.
Dans la partie centrale, la plus peuplée, la monoculture du café occupe les bassins tapissés
de cendres volcaniques de la Meseta, entre 400 et 800 m. Dans le nord du pays, les
altitudes augmentent ; les versants escarpés et érodés sont beaucoup moins favorables à
l'agriculture, avec cependant des densités moyennes de population de 80 habitants/km2.
La population, majoritairement métisse et de langue espagnole, a quintuplé entre 1900 et
1970. Le surpeuplement, aggravé par la concentration de la terre aux mains de quelques
dizaines de familles, a entraîné très tôt une importante émigration vers les pays voisins (le
Honduras, sous-peuplé), puis, à partir de 1960, un fort exode rural vers la capitale, San
Salvador. L'économie repose depuis le XIXe siècle sur la culture du café, qui fournissait
89 % de la valeur des exportations en 1950 et environ 40 % dans les années quatrevingt-dix. Le secteur industriel, restreint, mais l'un des plus développés d'Amérique
centrale, se concentre à San Salvador et dans les zones franches aménagées près des
aéroports et du port d'Acajutla, entièrement rénové. Mais l'instabilité politique et la longue
guerre civile qu'a connues le pays ont provoqué une crise prolongée de l'agriculture
d'exportation, une fuite des capitaux, une chute des investissements privés et étrangers,
ainsi que des destructions considérables. Plus de cinq cent mille personnes ont été
contraintes de quitter leurs villages pour des campements précaires dans les villes ; un
million de réfugiés vivent aux États-Unis, dont plus de la moitié en situation illégale. L'État a
évité la banqueroute grâce à l'aide financière des États-Unis, très impliqués dans la lutte
contre la guérilla, et aux envois monétaires des Salvadoriens exilés à leurs familles.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Amérique centrale - pâturages dans l'État de San Miguel, au Salvador, page 194,
volume 1
Salvador - le volcan Izalco, page 4600, volume 8
Salvador - vue de San Salvador avec, au premier plan, la place de la Liberté,
page 4600, volume 8

Histoire.
L'Espagnol Pedro de Alvarado conquit sur les Indiens le territoire de ce futur petit État et
fonda la ville de San Salvador en 1528. Inclus, au sein de l'Empire espagnol, dans la
capitainerie générale du Guatemala, le Salvador refusa en 1821 d'être rattaché à l'Empire
mexicain d'Agustín de Iturbide et fut envahi par les troupes de ce dernier. En 1823, à la
chute de cet empire, il devint l'une des Provinces-Unies de la Confédération d'Amérique
centrale, dont le Salvadorien Manuel José Arce fut le premier président. La République du
Salvador, indépendante et souveraine, fut proclamée en 1841, un an après l'éclatement de

la Confédération. Le XIXe siècle fut, de fait, une période de luttes de clans où s'opposèrent
les intérêts des deux groupes de pression, conservateurs et libéraux. Alors que l'économie
affirmait un profil néocolonialiste (dominante agricole, exportations de café) qui lui
apportait une relative prospérité, une militarisation inquiétante de la vie sociale et politique
se maintint au XXe siècle. Les dictatures militaires se succédèrent ; la plus longue fut celle
du général Maximiliano Hernández Martínez (1931-1944). Ces régimes étaient soutenus
par les grands propriétaires fonciers, vrais maîtres du pays.
En 1969, une courte guerre éclata entre le Honduras et le Salvador. Des rencontres de
football entre les deux pays avaient été le détonateur d'une crise provoquée par la
présence de trois cent mille émigrés salvadoriens au Honduras. L'oligarchie du Salvador
continua d'empêcher toute réforme démocratique. Ainsi, l'opposition conduite par le
démocrate-chrétien José Napoleón Duarte aux législatives de 1972 ne put accéder au
pouvoir en dépit de ses succès électoraux. De même, en 1976, une tentative de réforme
agraire fut abandonnée dans un climat de tension politique extrême qui dégénéra trois ans
plus tard en guerre civile. La guérilla de gauche (Front démocratique révolutionnaire, et
surtout Front Farabundo Marti de libération nationale) fut aiguillonnée par le succès des
sandinistes au Nicaragua en 1979. Renversant le général Romero Mena, président depuis
1977, une junte d'officiers progressistes prit alors le pouvoir, mais fut remplacée dès 1980
par des forces répressives. La même année, l'archevêque de San Salvador, Mgr Romero,
défenseur des droits de l'homme, fut assassiné par un « escadron de la mort » (bande
armée d'extrême droite), et la guerre civile se généralisa.
En 1982, l'ARENA (Alliance républicaine nationaliste), parti d'extrême droite du major
Roberto d'Aubuisson qui bénéficiait du soutien américain, gagna les élections, mais ne
parvint pas à faire cesser la guérilla d'extrême gauche. En 1984, José Napoleón Duarte, lui
aussi soutenu par les États-Unis, fut élu président de la République, et son parti, la
démocratie chrétienne, remporta les élections législatives de 1985. Toutefois, les
négociations ouvertes avec les mouvements armés d'extrême gauche échouèrent. La
victoire de l'ARENA aux élections législatives de 1988 fut suivie en 1989 par l'élection à la
présidence de son candidat, Alfredo Cristiani. Le nouveau président tenta de poursuivre
dans la voie de la réconciliation nationale, et des accords de paix furent signés en 1992
entre le gouvernement salvadorien et les mouvements de guérilla. En 1994, c'est à
nouveau l'ARENA qui a imposé son candidat à la présidence, Armando Calderón Sol, face à
une coalition de gauche.
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Les livres
Salvador - José Napoleon Duarte pendant la campagne électorale de 1984,
page 4600, volume 8
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Les corrélats
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Amérique du Nord
Duarte José Napoleón
Honduras
San Salvador
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Salvador - carte physique
Salvador - tableau en chiffres
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