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Saint Martin

Publié le 16/05/2020

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« Saint Martin (vers 315-387) Disciple de saint Hilaire, au milieu du IVe siècle, saint Martin lutta contre V arianisme et fonda à Ligugé le premier monastère de laGaule centrale.

Devenu évêque de Tours, il fonda encore le monastère de Marmoutier et entreprit d'évangéliser les campagnes.

Il serendit très populaire et, après sa mort, Tours devint un important centre de pèlerinage. La vocation monastiqueOriginaire de Sabaria, en Pannonie (Hongrie), Martin était le fils d'un tribun militaire et passa sa jeunesse à Pavie.

Très jeune, il dutservir dans la garde impériale à cheval.

C'est lors d'un passage à Amiens que, selon la légende, il partagea son manteau avec unpauvre.

Il se convertit et fut baptisé à 18 ans.

Libéré de ses obligations militaires, il fut ordonné prêtre par saint Hilaire, à Poitiers, maisn'accepta que les ordres mineurs et exerça la fonction d'exorciste.

Hilaire ayant été exilé en 356 par les ariens au pouvoir, Martinregagna la Pannonie, où il convertit sa mère.

Il revint en Italie en passant par l'Ulyrium (Yougoslavie), et mena une vie monastiqueprès de Milan, ne cessant de lutter contre l'arianisme.

Chassé par l'évêque arien Auxence, il se réfugia sur l'îlot de Galinaria, près de lacôte ligure.

Vers 360, Hilaire put rentrer à Poitiers; Martin le rejoignit et fonda à Ligugé le premier monastère de la Gaule centrale.

Sarenommée s'étendit en Gaule, et de nombreux disciples vinrent se joindre à lui.

Contre son gré, il fut ordonné évêque de Tours le 4juillet 371.

Restant fidèle à l'idéal monastique, il fonda de l'autre côté de la Loire le monastère de Marmoutier. L'évangélisationLes campagnes étaient restées païennes, et Martin entreprit de grandes tournées d'évangélisation, réunissant la population desvillages, prêchant, abattant les arbres sacrés.

Il fit triompher le christianisme dans l'ouest de la Gaule, organisa les premièresparoisses rurales, créa de nombreux monastères, convertit des personnages illustres (dont Sulpice Sévère, qui devint son biographe).Charitable, il communia en 385 avec des hérétiques partisans de Priscillien pour leur éviter d'être exécutés.

Ce geste, ainsi que sonhumilité, son horreur des mondanités, son passé militaire, lui attirèrent à la fin de sa vie la malveillance et les calomnies de certainsévêques et prêtres.

Il mourut le 3 novembre 387 à Candes, en Touraine; son corps fut ramené à Tours, où il fut enseveli le 11novembre (jour devenu celui de sa fête).

Très populaire, il fut le premier à être honoré comme saint sans avoir été martyr.

Labasilique de Tours devint le premier centre de pèlerinage de la Gaule mérovingienne. Repères chronologiques313 : construction de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem - 324 : l'évêque de Rome porte le titre de pape - 325 : l'arianismeprovoque la convocation du concile de Nicée - 392 : Théodose favorise la religion chrétienne qui supplante définitivement lepaganisme. Né en Pannonie (la Hongrie actuelle), Martin est fils d'un officier païen , obligé de servir comme lui dans l'armée romaine, d'abord en Italie puis en Gaule.

C'est dans ce dernier pays, alors qu'il est en garnison à Amiens dans la cavalerie impériale, que se produitl'épisode le plus fameux de sa vie.

Près d'une porte de la ville, un jour de l'hiver 337, il rencontre un mendiant nu et grelottant defroid ; il coupe alors son manteau d'un coup d'épée et en donne une moitié au pauvre qui l'implore.

Pendant la nuit qui suit, le Christ luiapparaît en songe, portant la moitié du manteau offert au miséreux et le remerciant pour ce geste de charité.

Martin décide alors dequitter l'armée et de se convertir au christianisme.

L'empereur lui refuse son congé, mais, comme Martin ne veut plus porter les armeset se battre, il est d'abord emprisonné, puis finalement relâché.

De retour en Pannonie, il convertit sa mère et les gens de sonentourage et commence une vie de prêches marquée d'errances et d'exils.

Enfin, après avoir vécu quelque temps en reclus sur unepetite île des côtes de Ligurie, Martin trouve aide spirituelle et réconfort auprès de Hilaire F002A , évêque de Poitiers, qui l'a baptisé et qui l'ordonne prêtre.

Vers 360, il obtient des terres à Ligugé, en Poitou, et y établit un ermitage : dans un dénuement total, il veut êtreseul pour prier Dieu et se repentir de ses fautes passées.

Solitude de courte durée ; il est bientôt rejoint par des disciples, attirés parl'exemple de son ascétisme et de sa piété.

Le groupe se développe rapidement en communauté religieuse et Ligugé devient le premiermonastère fondé en Gaule.

La renommée de Martin atteint un tel rayonnement que le clergé et le peuple du diocèse de Tours l'élisentcomme évêque en 370.

Martin refuse cette élection, se cache, puis accepte par devoir.

Bien que remplissant scrupuleusement sacharge épiscopale pendant vingt-sept ans, il continue à vivre en moine, d'abord dans une cellule près de sa cathédrale, ensuite aumonastère de Marmoutiers qu'il fonde sur la rive droite de la Loire et qui devient rapidement une des plus grandes communautésmonastiques d'Occident.

Jusqu'à sa mort, en 397, Martin fait œuvre de missionnaire non seulement dans son diocèse, mais dans toutela France de l'Ouest, évangélisant et convertissant les populations rurales de la Saintonge, du Berry et de l'Auvergne.

Sous sonimpulsion, les temples païens, les idoles et arbres sacrés sont détruits, remplacés par des chapelles et des églises administrées par unprêtre.

Lors d'une tournée pastorale, Martin tombe malade.

Le 8 novembre, il est à l'agonie.

Tourangeaux et Poitevins se précipitent àson chevet.

L'évêque est déjà considéré comme un saint : différents miracles, dont la résurrection d'un mort, lui sont attribués.

Aussi,le corps de Martin est-il objet de convoitise : le détenir assurera à la communauté une protection éternelle.

Par ruse, les Tourangeauxréussissent à s'en emparer. Le culte de celui que l'on surnomma “ l'apôtre des Gaules ” se répandit rapidement dans toute la Chrétienté et son tombeau devint unimportant centre de pèlerinage.

En France, aujourd'hui encore, plus de 500 communes et près de 4 000 paroisses témoignent del'intense diffusion du culte de saint Martin.

Sa fête est toujours l'un des temps forts du calendrier rural.. »

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