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Sadi Carnot

Publié le 16/05/2020

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« Neveu du grand Carnot, il est le fils de Lazare-Hippolyte (1801-1888), saint-simonien et député de Parisen 1838, ministre de l'Instruction publique en 1848 et sénateur inamovible à partir de 1875.

Sadi,polytechnicien, puis ingénieur des Ponts et Chaussées, sera préfet en 1870 puis député de Beaune,plusieurs fois ministre (Travaux publics en 1879-1880, Finances en 1885-1886), cet homme intègre etprofondément républicain, appuyé par Clemenceau, est élu Président de la République en 1887, après ladémission de Grévy.

Par son honnêteté, il s'impose : il tient tête au boulangisme et, dans son respect del'Église, facilite le “ Ralliement ”.

Réélu en 1894, il est assassiné par l'anarchiste italien Caserio à Lyon. Sadi Carnot (1837-1894) Au service de la République D'apparence austère, la barbe noire coupée en carré, avec un air de dignité qui fait la joie des chansonniers, SadiCarnot, né à Limoges le 11 août 1837, est peu connu du public lorsqu'il est élu à la présidence de la République le 3décembre 1887, en remplacement de Jules Grévy.

«Il n'est pas très fort, déclare alors Clemenceau, mais il porte unnom républicain.» Petit-fils de l'«Organisateur de la victoire», sorti brillamment de Polytechnique et de l'Ecole desponts et chaussées, Sadi Carnot avait été nommé préfet de la Seine-Inférieure, puis élu (et constamment réélu)député de la Côte-d'Or, avant de devenir sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics, ministre de ce mêmedépartement, enfin ministre des Finances.

Consciencieux et travailleur, il jouit d'une réputation de probité et desagesse.

A l'Elysée, il acceptera de respecter la tradition, inaugurée par Jules Ferry, d'effacement du pouvoirprésidentiel, tout en usant avec compétence de son rôle d'arbitre.

Il saura, du reste, pour diriger les affairespubliques, faire appel à des hommes de valeur: Tirard, Floquet, Freycinet, Loubet, Ribot, Dupuy.En politique extérieure, soucieux de faire sortir la France de son isolement, Carnot se montre partisan convaincu del'alliance russe et reçoit avec solennité à l'Elysée l'amiral Avellane, commandant l'escadre russe venue en visite àToulon (octobre 1893), avant la signature du traité officiel.

En politique intérieure, alors que la France est enfiévréepar l'affaire Boulanger, le président conserve son sang-froid (malgré les cris: «A l'Elysée!» proférés par les partisansdu général) et use de son influence pour dénouer la crise.

Pour calmer les esprits et réconcilier les catholiquesfrançais avec la République, ce modéré préconise le «ralliement», qui se concrétisera par l'encyclique de Léon XIII.Au cours de son septennat, il voit l'inauguration de la brillante exposition de 1889, mais aussi le scandale de Panama(1892-1893) et les débuts des attentats anarchistes.

Sadi Carnot a pris l'habitude de multiplier les voyages dans lesdépartements, à l'occasion des fêtes consacrées au centenaire de la Révolution et pour étudier les problèmeslocaux.

Pendant sa présidence, il visite ainsi 73 villes.

Ces tournées servent la propagande républicaine.

Il reçoitégalement à Paris, dans un grand banquet, tous les maires de France.Mais il n'achèvera pas son septennat.

Au cours d'une de ses randonnées en province, il est assassiné à Lyon, le 24juin 1894, par un anarchiste italien, Caserio.

En France, l'émotion sera profonde, le chagrin sincère.

Après desfunérailles nationales, Sadi Carnot sera inhumé au Panthéon.. »

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