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Carnot, Sadi

Publié le 06/12/2021

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Carnot, Sadi (1837-1894), homme d'État français, président de la République de 1887 jusqu'à son assassinat par un militant anarchiste. Dans un climat politique troublé notamment par la crise du boulangisme, le président Carnot, tout en restant dans les limites de son rôle constitutionnel, sut symboliser la pérennité des institutions.

Né à Limoges, Marie François Sadi Carnot était issu d'une illustre famille républicaine : petit fils de Lazare Carnot, l'« Organisateur de la victoire « et fils d'Hyppolite Carnot, ministre de l'Instruction publique en 1848, il fut élève de l'École polytechnique puis entra dans l'administration des Ponts et Chaussées. Nommé par Gambetta préfet de l'actuel département de la Seine-Maritime en 1871, pendant la guerre franco-allemande, il tenta d'organiser la résistance à l'avancée ennemie en Normandie. Élu député de la Côte-d'Or la même année, il siégea sur les bancs de la gauche républicaine et entama une carrière ministérielle féconde : plusieurs fois ministre des Travaux publics, ministre des Finances dans les cabinets Brisson (1885) et Freycinet (1886), il fut, servi par son nom et par sa réputation de modération, confortablement élu à la présidence de la République en décembre 1887, après que Jules Grévy eut été acculé à la démission par le scandale des décorations.

Parfaitement représentatif du courant opportuniste qui l'avait porté à la tête de l'État, il vit son mandat coïncider avec une période d'instabilité politique (le coup d'État manqué du général Boulanger, l'affaire de Panamá) et d'agitation sociale soulignant la relative fragilité des institutions. Dans l'exercice de ses fonctions, Carnot s'attacha principalement à obtenir le ralliement des catholiques au régime et à favoriser la conclusion de l'alliance franco-russe.

En voyage à Lyon, il fut assassiné par un anarchiste italien, Caserio, qui entendait protester contre les « lois scélérates « restreignant la liberté syndicale, que la Chambre venait d'adopter.

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