ruy blas

« Questionnaire, Acte IV, scène 5 de « Vous arrivez, mon cher monsieur ? » à « de tuer Don César » (v.

1865 à 1920) Introduction Au XIXème siècle, le courant romantique se développe avec les romans de Victor Hugo qui est aussi un dramaturge incontestable.

Le texte qui nous est proposé ici est un extrait de Ruy Blas , il s’agit de la scène 5 de l’acte IV paru en 1838 qui a été le siège de critiques de la part du milieu conservateur. Victor Hugo présente à travers une scène comique un contraste intellectuel, entre deux protagonistes Don César et Don Salluste par l’intermédiaire d’un quiproquo, qui provoque un changement de ton brutal au centre de l’extrait, qui les amènent alors inéluctablement à un duel à mort. Nous étudierons dans une première partie en quoi l’auteur nous propose un dialogue savoureux d’une part par son comique et d’autre part par la supériorité d’un des personnages, Don César.

Dans une seconde partie, nous examinerons les différents aspects de cet affrontement qui est d’abord intellectuel avant de virer au combat et comment il nous permet de mettre en évidence la structure en miroir de la scène ainsi qu’une modification de tonalité. I Un dialogue savoureux A) Des comiques pour un dialogue, mené par Don César Dans l’extrait ici présent, il y a de nombreux comiques.

Dès l’entrée, il y a un comique de situation car les deux personnages ont été confrontés à des événements similaires ils ont fait de nombreux kilomètre « douze cent lieues » et « deux mille », Don César et Don Guritan sont aussi deux nobles.

Cet extrait est vif et très ponctué, tous les deux utilisent des stochiométries et beaucoup de répétitions sous forme d’anaphores « moi » (vers 374, 372,379) « j’ai vu » (vers 374, 375).

On ressent aussi une forte ironie dans les paroles de Don César « vous m’amusez fort » (vers 395), il se moque de Don Guritan , il le prend pour un idiot «l’air d’un mari qui hurle ou d’un tigre qui pleure » , mais malheureusement Don Guritan ne comprend pas vraiment les attaques de Don César et ne répond pas .

Hugo souhaite alors divertir le peuple à travers de nombreux comiques. B) La supériorité morale de Don César Don césar utilise des stochiometries « et moi l’on m’a vendu » en opposition à Don Guritan , il parle le plus tout en faisant de longues phrases face à Don Guritan .

Don césar a toujours le dernier mot il surenchérit le plus il a fait « deux mille » et Don Guritan seulement « douze cent lieues » .

Il accentue par la suite son exagération à l’aide d’une métaphore « j’ai vu des femmes, jaunes, bleues, noires, vertes »ainsi il expose sa culture du monde il cite aussi le nom d’un Dieu « Hercule » (vers409).

Puis il se moque de Don Guritan en insistant sur le fait sur le fait qu’il n’a pas de « femmes » qu’il répète à trois reprises.

Tout au long du dialogue, il est convaincu de sa victoire imminente, il se renferme sur lui et passe d’un air « goguenard » à un air « impassible » .Ainsi Don César, nous montre sa culture ainsi que son talent d’orateur qui le démarque dans l’extrait.

II L’affrontement. »