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Russel: Problèmes de philosophie

Publié le 12/01/2022

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« Il est commun de penser que les vérités se justifient par l’expérience scientifique, et qu’elle seule détiendrait une vérité certaine.

Cependant, nos savoirs ne pourraient-ils pas être plus certains que la science ? et dans ce cas, se pourrait-il que les vérités scientifiques soient sujet au doute ? Dans cet extrait des Problèmes de philosophie publié en 1912, Russel explicite cette incertitude autour des vérités dites empiriques car elles sont matières à réflexion et non pas le résultat d’un raisonnement, ce qui dans ce cas les auraient rendus certaines.

Il appuie le fait que les vérités dites nécessaires sont essentielles à l’homme contrairement à celles empiriques. Il différencie dans un premier temps les vérités nécessaires et les vérités empiriques (l1 à10), puis dans un second temps, il illustre les caractéristiques des vérités empiriques(l.11 à19), enfin dans la dernière partie de ce texte, il montre en quoi les vérités nécessaires sont essentielles pour toute la connaissance de l’être humain(l19 à 25). En premier lieu, Russell exprime la certitude que nous ressentons face aux vérités rationnelles avec l’exemple 2+2=4(l.2) , il est impossible d’affirmer que nous pensons que 2+2=4 car on nous l’a appris.

Lorsque nous rédigeons l’opération mathématique que notre esprit est entrain de résoudre, nous matérialisons le calcul sur une ligne d’écritures de symboles, la pensée ne fait que répéter en boucle ce calcul et trouve toujours le même résultat quelque soit le monde ou la dmension dans lequel celui-ci est effectué.

En ce sens, se lancer dans un travail mathématique, c’ets être dans une dimension pure de symbole et d’opérations au sein de laquelle « on sait toujours » .

Ainsi comme il le dit l4 « notre certitude est si grande qu’elle n’est pas susceptile d’augmenter.

» on ne peut donc pas laisser place au doute car un seul exemple suffit puisque cette certitude n’a aucun rapport avec le monde physique, même si en effet si nous prenons deux bananes et que nous ajoutons encore deux bananes on trouverait 4 bananes mais ce n’est pas en soit une preuve, c’est une matérialisation de la proposition.

Ensuite il nous parle de « sentiment de necessité » l.4-5, il entend par là que si aucun doute n’est possible, cela veut dire qu’on ne peut pas dire que le contraire soit possible. Russel confronte donc ces vérités nécessaires aux vérités empiriques.

Il manque justement aux vérités empiriques ce « sentiment de nécessité » (l4-5) « un sentiment de nécessité qui est absent même dans le cas des généralisations empiriques.

Cela veut donc dire qu’on peut en douter et donc qu’elles peuvent être fausses, on peut alors dire qu’elle sont possibles, mais que leur vérité n’est pas certaine contrairement aux vérités nécessaire(l6-7) « C’est que de telles généralisations restent de simples faits : nous sentons qu’un monde où elles seraient fausses est possible » En effet ce type de vérité est comme un mur dont nous ne pouvons pas savoir avec certitude absolue ce qu’il y a derrière.

Ce mur dans les vérités nécessaires est innexistant puisque les certitudes sont relatifs à la raison et à la connaissance et non pas au monde extérieur dans lequel on vit.

Or dans les vérités empiriques, ce que nous croyons vrai se base sur des hypothèses de lois relatifs au monde dans lequel nous vivons.

Si on prend l’exemple d’un stylo qu’on lâcherait de nos mains, ce stylo tomberait du à l’attraction terrestre.

Cependant dans un monde où l’attraction n’existerait pas, la possibilité que le stylo flotte est donc discutable. Ainsi, Russel sépare les vérités qui sont vraies dans tous les mondes possibles et les vérités du monde réel.

Les généralisations empiriques ne sont vraies que dans le monde réel c’est-à-dire le monde dans lequel nous vivons (l6 à 8) C’est que de telles généralisation […] monde réel » Les verités nécessaires quand a elle sont vraies dans n’importe quel monde.. »

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