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russe, cinéma.

Publié le 06/12/2021

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russe, cinéma.
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PRÉSENTATION

russe, cinéma, panorama du cinéma russe des origines à nos jours.

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LA RUSSIE TSARISTE

La première projection cinématographique, réalisée par les frères Lumière, eut lieu à Saint-Pétersbourg en 1896. Le tsar Nicolas II et la cour s'y intéressèrent vivement, ainsi que de nombreux écrivains (Gorki, Tolstoï) et compositeurs (Glazounov).
Jusqu'en 1907, tous les films étaient importés ou réalisés par des cinéastes étrangers ; premier cinéaste russe, Aleksandr Drankov, un photographe, entreprit à cette date l'adaptation de Boris Godounov de Pouchkine. Son second long métrage,
Stenka Razine (1908), fut un grand succès populaire.
Au cours des dix années qui suivirent, la production, essentiellement consacrée à des films d'aventures et à des mélodrames, fut dominée par Drankov et par son rival Aleksandr Khanjonkov. Les principaux cinéastes de l'époque furent le prolifique
Iakov Protazanov, Vladimir Gardine (Guerre et Paix, 1915, avec Protazanov) et Ievgueni Bauer, mort en 1917, l'une des personnalités artistiques les plus marquantes de cette période. Par ses décors, sa mise en scène, sa direction d'acteurs (Ivan
Mosjoukine, Vera Kholodnaïa), il devait avoir une influence durable en URSS.

3 LA PÉRIODE SOVIÉTIQUE
3.1 L'après-révolution

Eisenstein (Sergueï), le Cuirassé Potemkine
Film de commande à l'occasion du 20e anniversaire de l'insurrection de 1905, le Cuirassé Potemkine révèle le nom de Sergueï Eisenstein. Sa projection en France, officiellement interdite, est à
l'origine des ciné-clubs et de la découverte du jeune cinéma soviétique. La photo de la mère qui présente aux soldats son enfant mort, en bas d'un escalier d'Odessa, a fait le tour du monde. Le
Cuirassé Potemkine (Bronenosec Potemkin, 1925) de Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein.
Hot Shots Cool Cuts Inc.

Alexandre Dovjenko
Le réalisateur ukrainien Alexandre Dovjenko était particulièrement intéressé par l'impact de la soviétisation sur l'Ukraine. Quoique bolchevique de la première heure, et bien qu'il fît partie des
« cinq grands « réalisateurs du pays, cet auteur de fictions et de documentaires rencontra des problèmes avec la censure soviétique ; la reconnaissance internationale que lui avaient valu des
films lyriques comme Zemlia (la Terre, 1930) et son premier film parlant, Ivan (1932), ne suffit pas à le soustraire au contrôle de plus en plus strict qu'exerçait le gouvernement sur l'industrie
cinématographique soviétique. Après sa mort, c'est son épouse et collaboratrice de longue date, Ioulia Solntseva, qui termina le dernier film de Dovjenko, Poema o More (Le Poème de la mer,
1958).
The Kobal Collection

La période de 1917 à 1930 fut marquée à ses débuts par un...

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