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Le Cinéma ou l’Homme imaginaire - Edgar Morin

Publié le 14/06/2022

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« Le Cinéma ou l’Homme imaginaire - Essai d’anthropologie sociologique, Edgar Morin. Les quatre aspects suivant lesquels on peut dire que le temps cinématographique est fluide sont premièrement qu’il ne fait plus partie d’un temps réel mais d’un temps morcelé.

Il ne s’agit plus d’une photo animée mais d’une infinité de photographies animées et cela grâce au montage. Puis, Epstein parle de la compression et dilatation du temps qui permet alors de le fluidifier et de vivifier par des accélérations ou des ralentissements.

En troisième aspect, il est mis en exergue que le caractère réversible du temps fait partie de sa métamorphose.

En effet, les flashback et cutback donne une impression que le présent, le passé et le futur n’ont pas d’entraves les uns pour les autres.

Finalement le fait de projeter le film à l’envers semble faire partie de cette idée de fluidifier le temps, à titre d’exemple la série « How I met your mother » commence par la fin de l’histoire ce qui met le spectateur en immersion dans un univers qui n’a pas de limite ou de chronologie temporel. Les trois aspects par lesquels on peut décrire la mobilisation générale au cinéma sont mis en exergue dans la partie du texte intitulé « Métamorphose de l’espace ».

Le premier des aspects qui nous paraît vecteur du passage de l’immobilité relative à la mobilisation générale est la caméra comme outil mouvant.

En effet, la caméra subit une transformation qui lui permet de se rendre partout à la fois, de couvrir tout l’espace et ainsi d’atteindre une fluidité spatiale.

On peut alors parler par exemple de « panoramique » ou de « travelling ».

La caméra arrive à couvrir tous les angles des scènes d’un film à une grande échelle. Deuxièmement, le temps semble s’incorporer à l’espace ce qui lui octroie une certaine mobilité et fluidité qui brouille les anciens codes incitant à une certaine continuité prédéfinie.

Jean Epstein appelle ce phénomène l’espace-temps où l’espace et le temps s’associe jusqu’à devenir presque indispensable l’un à l’autre. Finalement, le dernier facteur de cette mobilisation générale sont les objets et les décors des scènes cinématographiques.

Si les objets n’ont plus un rôle secondaire depuis l’opération au cinéma de la métamorphose de l’espace.

Leur rôle devient primordiale en opposition avec la scène théâtrale où le décor n’est que décor.

Le texte nous parle d’une âme que possèdent ces choses matériels, cette âme leur permet de ne plus faire partie d’une immobilité relative.. »

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