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Rousseau: Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître

Publié le 03/09/2020

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« ROUSSEAU « Le plus for t n'est jamais a ssez for t pour ê tre t oujours le m aître, s'il ne t ransforme sa for ce en droit et l'obéi ssance en devoir.

D e l à le droit du pl us fort; d roit pris i roniquement en appa renc e, et r éellement étab li en principe.

M ais ne nou s expliquera-t-on j amais ce mot ? La forc e est u ne puissance physique ; j e ne vois point quelle m oralité peut résulter d e ses effets.

Céd er à l a force est un a cte de nécessité, non d e volon té; c'est tout au plus un ac te de pr ud ence. En quel sens pourra-ce ê tre un devoir ? Supposons u n moment ce prétendu droit.

Je dis qu'il n'en résulte qu'un ga limatias i nexplicable.

C ar sit ôt que c'est la force q ui f ait l e d roit, l 'effet change avec l a cau se; toute f orce qui surmonte l a première su ccède à son d roit.

Sitô t qu'on peut désobéir im punément, on l e peu t l égitimement, et puisq ue l e plus for t a toujours r aison, ·il ne s'agit que de faire en sorte qu'on soit l e plu s for t.

Or q u'est-ce qu'un d roit qui périt quand la force cesse? S'il faut obéir par for ce on n'a pas besoin d'obéir par devoir, et si l 'on n'est plu s for cé d'obéir on n'y est pl us obligé.

On voit d onc q ue ce mot de droit n 'ajoute rien à la for ce; i l ne si gnifie i ci r ien du t out.

» Du contrat social.

La question « Y a-t-il un droit du plus fort ? » Cette question, semble-t-il, oppose les « moralistes », qui refusent la tyrannie de la force au nom d'un idéal de paix, et les «réalistes», qui estiment qu'il vaut mieux prendre la réalité telle qu'elle est et constater que partout c'est le plus fort qui impose sa loi.

Or, ce texte très célèbre de Jean-Jacques Rousseau résout la question en dépassant cette opposition.

Rousseau rejette en effet toute. »

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