Roumanie (2004-2005): Alternance politique
Publié le 21/09/2020
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Roumanie (2004-2005):
Alternance politique
Le Parti social-démocrate (PSD), qui avait tenu les rênes entre 2000 et 2004, a
perdu le pouvoir malgré sa victoire avec son allié le Parti humaniste roumain
(PUR, centre gauche), lors du scrutin législatif du 28 novembre 2004 (avec 37 %
des voix).
En effet, la principale formation de l’opposition, l’Alliance Justice
et vérité (DA 31 %) – réunissant le Parti national-libéral (PNL, centre droit)
et le Parti démocrate (PD, centre gauche) –, allait assumer la direction de
l’exécutif.
Les résultats du second tour de la présidentielle, organisé le 12
décembre, ont modifié le rapport des forces parlementaires : Traian Basescu, le
maire de Bucarest et candidat de l’Alliance Justice et vérité (DA), est arrivé
en tête avec 51,23 % des voix, contre 48,77 % pour son concurrent
social-démocrate, le Premier ministre sortant, Adrian Nastase.
La victoire du
représentant de l’opposition a enclenché une dynamique de renégociation des
alliances au sein du Parlement.
Le ralliement de l’Union démocratique des
Magyars de Roumanie (UDMR), représentant les intérêts de la communauté magyare
(6,6 % de la population), du Parti humaniste roumain (PUR) et du groupe
parlementaire des minorités nationales (18 députés), a permis la validation, le
28 décembre 2004, de la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par le président
du PNL, Calin Popescu-Tariceanu.
Compte tenu de l’hétérogénéité de ses
composantes et de l’équilibre des forces au sein du Parlement, la nouvelle
majorité demeurait néanmoins fragile.
Le contexte économique est resté favorable.
La croissance a atteint 8,3 % en
2004, essentiellement grâce à la demande intérieure qui a bénéficié d’une hausse
du salaire réel de l’ordre de 9 %, et des transferts financiers des émigrés.
Pour la première fois depuis 1989, l’inflation est descendue sous la barre des
12 % (11,9 %).
Des privatisations engagées dans le domaine de l’énergie ont
nourri l’augmentation des investissements étrangers (3,5 milliards d’euros en
2004).
La première mesure adoptée par le gouvernement Tariceanu, l’établissement
d’un taux unique d’imposition de 16 %, visait notamment à encourager cette
tendance.
Les échéances européennes ont rythmé le calendrier de la nouvelle majorité.
Après avoir rejoint l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) le 2
avril 2004, la Roumanie a achevé ses négociations d’adhésion à l’Union
européenne (UE) le 17 décembre 2004, ouvrant la voie à la signature du traité
d’adhésion à l’UE le 25 avril 2005.
Deux clauses de sauvegarde autoriseraient
néanmoins l’UE à reporter d’une année la date de l’intégration, prévue pour le
1er janvier 2007, si les engagements pris en matière de concurrence, de réforme
de la justice et de l’administration, de lutte contre la corruption,
d’intégration des minorités et d’environnement n’étaient pas respectés.
Le
tropisme américain a été encore renforcé après le changement de majorité, le
président Basescu misant sur le développement d’une relation stratégique avec
les États-Unis et le Royaume-Uni pour conforter le statut régional de la
Roumanie..
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