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Roumanie (2001-2002): Des réformes récompensées

Publié le 21/09/2020

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« Roumanie (2001-2002): Des réformes récompensées Bien que minoritaire, le gouvernement d'Adrian Nastase a su faire preuve d'une cohésion, d'un pragmatisme et d'une efficacité suffisants pour parvenir à convaincre la communauté internationale, jusqu'alors sceptique quant à sa détermination à conduire des réformes toujours très coûteuses sur le plan social.

L'obtention, après de laborieuses négociations avec le FMI, d'un nouveau crédit stand-by de 683 millions de dollars sur dix-huit mois, l'amélioration de la crédibilité financière du pays sur les marchés internationaux, et l'évaluation nettement moins critique de l'Union européenne (UE) en octobre 2001 ont récompensé le zèle réformateur du pouvoir.

De sensibilité sociale-démocrate, celui-ci est parvenu, à l'égard de l'extérieur du moins, à se défaire de son encombrante étiquette d'ex-communiste. Ce changement d'image ne signifiait pas, loin s'en faut, que les réseaux politiques ne reposaient plus sur les affinités d'antan et que la corruption sévirait moins ; mais l'évidente capacité d'encadrement au niveau local restait un atout décisif du Parti de la démocratie sociale (PDS, ex-PDSR - Parti pour la démocratie sociale de Roumanie -, ainsi rebaptisé après sa fusion avec le petit Parti social-démocrate) pour non seulement l'emporter sur ses adversaires mais surtout maîtriser une situation sociale souvent tendue, mais pas explosive. Disposant au Parlement de l'appui circonspect mais constant de l'Union démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR, porte-parole de la minorité magyare), le PDS a eu l'habileté de modérer son discours, abandonnant à une opposition faible, divisée et toujours dominée par le parti extrémiste Romania Mare (Grande Roumanie) le terrain de la surenchère nationaliste. Certains de ses voisins n'ont pourtant pas contribué à lui faciliter la tâche, qu'il s'agisse de la Moldavie - dont le gouvernement communiste a expulsé, en avril 2002, l'attaché militaire roumain et accusé Bucarest d'ingérence dans ce pays à population majoritairement de langue roumaine -, ou encore de la Hongrie. Le 22 décembre 2001, le Premier ministre A.

Nastase signait avec son homologue hongrois un «mémorandum d'entente» destiné à atténuer certaines conséquences de la loi votée par le Parlement hongrois le 19 juin 2001 qui, pour accorder en Hongrie des avantages spécifiques aux ressortissants des minorités magyares (dont celle de Roumanie), avait été considérée par Bucarest comme discriminatoire à l'égard de la population roumaine. La consolidation de la reprise économique (+ 5,3 % en 2001) - au prix d'un déficit budgétaire équivalent à 4 % du PIB et de soldes négatifs inquiétants de la balance commerciale et de la balance des paiements -, ajoutée au ralentissement d'une inflation demeurant très élevée (34,5 % en 2001), a attesté une certaine amélioration.

Les étapes à franchir d'ici l'adhésion à l'UE (envisagée pour 2007) n'en restaient pas moins considérables, même si Bucarest espérait ouvrir la totalité des trente et un chapitres de négociations d'ici la fin de l'année 2002 alors que seulement onze d'entre eux étaient jusque-là «provisoirement clos». La levée de l'obligation de visas pour l'entrée des Roumains dans l'espace. »

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