Roumanie (1994-1995)
Publié le 21/09/2020
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Roumanie (1994-1995)
Alors que les indicateurs économiques ont enregistré une nette amélioration de
la situation économique, le Parti de la démocratie sociale de Roumanie (PDSR) a
renforcé son emprise sur la vie politique, notamment à l'échelon local, avec la
destitution de près de 180 maires dont une écrasante majorité appartenait au
Parti démocrate - Front de salut national (PD-FSN) de Petre Roman ou encore à la
mouvance libérale.
La confirmation de la reprise économique ébauchée en 1993, illustrée par une
croissance de 1,0% à l'issue de 1994, le très net ralentissement de l'inflation
(74%, contre 256% en 1993), la rigueur de la politique de change et le
redressement de la balance commerciale grâce à la surprenante augmentation des
exportations (5,4 milliards de dollars, soit une majoration en valeur de près de
20% par rapport à 1993) ont contribué à prévenir les critiques que l'Union
européenne comme les États-Unis (nettement plus sourcilleux seulement un an plus
tôt sur l'évolution du processus démocratique) auraient pu formuler.
Certaines
dispositions en matière de contrôle sur la presse audiovisuelle ou de nouveau
code pénal ont toutefois suscité quelques murmures.
Plusieurs fois pressentie, l'entrée au gouvernement de deux représentants du
Parti de l'unité nationale des Roumains (PUNR) a été formalisée en août 1994 et
a permis à deux autres ministres nommés en mars 1994 d'officialiser leur
appartenance à cette formation.
Quatre portefeuilles (Justice, Transports,
Agriculture, Télécommunications) ont donc été accordés au PUNR au terme d'une
surenchère dont d'autres formations plus extrémistes (Parti de la Grande
Roumanie, Parti socialiste du travail) ont su, dans une moindre mesure, tirer
profit.
Plusieurs fois mis en difficulté au Parlement par les formations réunies
dans la Convention démocratique (CD) et le PD-FSN, le PDSR, disposant de 34% des
sièges, a ainsi choisi son camp.
Cette préférence sans ambiguïté en faveur des rangs nationalistes face à une
opposition qui n'avait pas (encore) fait la preuve de son efficacité avait son
importance dans la perspective des futures élections locales, présidentielles et
législatives de 1996.
Le climat social est demeuré un autre impondérable de taille, sachant que la
reprise économique s'est très peu répercutée sur le niveau de vie: de nombreux
indicateurs sociaux sont parmi les plus bas de la région, surtout en matière de
santé et de petite enfance.
Le président Ion Iliescu a tenu à l'égard du président américain Bill Clinton
(rencontré en décembre 1994), comme à l'égard des pays occidentaux, un discours
très "euro-atlantique" que justifiait, selon lui, l'existence d'une Russie
toujours menaçante...
Si la Roumanie a conclu de nombreux accords bilatéraux de
coopération militaire, acquis le statut de partenaire associé dans l'Union
européenne occidentale (UEO) et présenté, le 22 juin 1995, sa demande d'adhésion
à l'Union européenne, le projet de traité hungaro-roumain demeurait toujours en
souffrance..
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