Roumanie (1992-1993)
Publié le 21/09/2020
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Roumanie (1992-1993)
Les secondes élections législatives et présidentielles qu'a connues la Roumanie,
depuis la chute du régime communiste de Nicolae Ceausescu, les 20 septembre et 4
octobre 1992, ont abouti à la réélection au poste de chef de l'État de Ion
Iliescu pour le plus grand désappointement de l'opposition démocratique dont le
candidat, Emil Constantinescu, inconnu de la majorité de l'électorat, était
pourtant parvenu à s'attirer 34% des suffrages au second tour.
Ce scrutin a engendré un certain émiettement du paysage politique, puisqu'aucune
majorité parlementaire n'a pu se constituer à la suite, notamment, de la
scission survenue, en juillet 1992, au sein du Front de salut national entre
partisans de Ion Iliescu et de Petre Roman l'ancien Premier ministre.
La
recomposition du champ politique ne faisait donc que débuter: tandis que les
deux principales formations de l'alliance électorale dénommée Convention
démocratique (Alliance civique et nationaux-paysans) ont commencé à suivre des
voies de plus en plus distinctes, les différentes fractions issues du Parti
national libéral ont régulièrement tenté de se réunifier.
Quant au nouveau parti
du président, le Front démocratique de salut national, rebaptisé en juillet 1993
Parti de la démocratie sociale de Roumanie, il a semblé promis à de nouvelles
évolutions qui sont apparues notamment fonction de son alliance avec les partis
nationalistes (Romania Mare, Parti national de l'unité roumaine, etc.) dont les
voix ont été décisives pour la réélection de I.
Iliescu.
Le fait que le
gouvernement de Nicolae Vacaroiu, nommé le 6 octobre 1992, ait accueilli en son
sein plusieurs anciens hauts responsables de l'époque Ceausescu a illustré
combien la rupture avec le personnel politique "d'antan" était loin d'être
consommée.
Enfin présenté en mars 1993, le programme économique de la nouvelle équipe au
pouvoir n'a pas remis en cause le processus de transition que le prédécesseur de
N.
Vacaroiu, Theodor Stolojan s'était efforcé de mener avec fermeté.
Mais les
réformes sont restées handicapées par une situation monétaire et financière
instable, une politique des prix peu cohérente et la "passivité" des grandes
entreprises publiques dont la privatisation a été à peine entamée.
La récession
devrait être de cinq points au moins en 1993 et l'inflation demeurer au-dessus
de la barre mensuelle des 10%.
Même le secteur privé, particulièrement dynamique
dans l'agriculture et qui représenterait déjà 30% de la production nationale et
20% des exportations, a pâti de cet environnement économique difficile pour un
pays qui, au 1er juin 1993, n'avait encore attiré que 600 millions de dollars
d'investissements étrangers.
Accusée à plusieurs reprises d'un certain "laxisme" dans le respect de l'embargo
décrété contre l'ex-Yougoslavie, la Roumanie a affirmé que celui-ci lui aurait
coûté 7 milliards de dollars.
Si l'accord d'association signé avec la Communauté européenne en mars 1993
serait censé contribuer à consolider le léger redressement des exportations
amorcé en 1992, l'entrée du pays au Conseil de l'Europe comme l'octroi de la
clause commerciale de la nation la plus favorisée sont apparues devoir dépendre
de l'évolution intérieure, notamment du respect des droits des minorités, à
commencer par ceux de l'importante minorité magyare de Transylvanie..
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