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Roumanie (1983-1984)

Publié le 21/09/2020

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« Roumanie (1983-1984) La Roumanie est dirigée d'une main de fer par Nicolas Ceausescu, qui année après année, renforce le pouvoir autocratique de sa famille.

Ainsi, le 13 décembre, Nicu Ceausescu, son fils de trente-cinq ans, était nommé à la fois ministre de la Jeunesse et premier secrétaire de la jeunesse communiste.

Il était déjà membre du Comité central du Parti communiste, la plus haute instance politique, depuis un an.

La femme du président est le numéro deux du régime.

Quant au frère du président, il se contente du ministère de la Défense.

La Roumanie, comme les autres "démocraties socialistes" d'Europe de l'Est, connaît de manière structurelle une productivité du travail particulièrement faible.

Afin d'y remédier, le gouvernement et le Parti ont mis en place une profonde réforme du système salarial.

A partir de septembre 1983, le salaire minimum garanti a été supprimé, et les salaires aux pièces et à la tâche se sont trouvés, de fait, généralisés, mais de manière très sophistiquée: chaque travailleur touchera une partie de son salaire en revenu fixe, l'autre partie résultant d'un système compliqué de primes (ancienneté, productivité de l'atelier, degré d'exécution du plan, etc).

Tout ouvrier devra effectuer cinq ans de stage, même s'il s'agit d'un ouvrier déjà qualifié, et durant cette période il ne percevra que la partie fixe de son salaire.

S'il quitte l'entreprise avant de terminer son stage, il devra lui rembourser les frais de formation.

Une telle réforme s'est traduite immédiatement par une notable baisse des revenus des ménages, et à terme par un contrôle disciplinaire accru de la classe ouvrière.

Les paysans n'ont pas été en reste: le président Ceausescu les a incité à "produire pour s'enrichir", mais il a accru les contrôles des prix des biens alimentaires des agriculteurs privés. Une des grandes affaires de l'année 1984 a été la chasse aux "faiseuses d'anges".

La haute autorité politique a considéré que l'avortement était "antisocialiste", et que les familles sans enfants étaient des traîtres à la nation.

Le 7 mars 1984, Nicolas Ceausescu a déclaré qu'"avoir et élever des enfants (était) le plus noble devoir patriotique civique de chaque famille". Joignant la pratique à la théorie, des contrôles médicaux obligatoires ont été fait dans plusieurs usines de la capitale afin de dépister les grossesses en cours et les suivre jusqu'à leur terme.

Les médecins pratiquant des avortements ont été menacés de peines plus dures (dix ans de prison).

La Roumanie est avec l'URSS, un des rares pays où l'espérance de vie diminue.

C'est aussi un pays où le taux de natalité est particulièrement faible: moins de cinq pour mille en 1983.

En 1983, la population roumaine a augmenté de 66 485 personnes, alors qu'on a comptabilisé 421 386 interruptions de grossesse pour 321 498 naissances. Évidemment les démographes roumains ne doivent pas établir de relations entre le dégradation des conditions de vie (rationnement des produits de base, hausse des prix, baisse des salaires, difficulté pour se loger, environnement policier, etc.) et cette chute vertigineuse de la natalité.

à quand l'obligation d'enfanter?. »

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