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Rocamadour, partie basse- Lot.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 PÉRIGORD -QUERCY Rocamadour, partie basse 46- Lot Accroché au nanc de la gorge de I'Aizou, dans le Lot, le village de Rocam adour est un des sites les plus piHoresques de France.

Sa Vierge noi re en fit un des plus célèbres pèlerinages de la chrétienté durant tout le Moyen Age et continue d'aHirer les foule s.

De l'ermlte à saint Amadour En 1166, on découvrit à Rocamadour un corps intact plusieurs siècles après son ense­ velissement ...

D'où le nom du village : roc­ amator, "familier du rocher" , ainsi désignait­ on l'ermite qui se serait retiré dans une des grottes naturelles du site et y aurait été inhu­ mé.

Amator devint Amadour.

De nombreu x miracles s'y produisirent.

Le roi d'Angleterre , Henri Plantagenêt, fut le premier après une guérison miraculeuse à s'agenouiller devant la Vierge ; le culte de Notre -Da me de Roca­ madour fut dès lors célébré avec ferveur dans toute la France com me à l'étranger.

216 marches à genoux ...

Vestiges du XIII' siècle, différentes portes permeHent d'accé der au bourg ; de là part le grand escalier qui mène à la Cité religieuse et dont les pèlerins ou pénitents gravissaient autrefois les 216 marches à genoux.

L'Enceinte sacrée renferme sept sanctuaires dont la chapelle miraculeuse à l'empla ce­ ment où, dit-on, l'ermite avait creusé le pre­ mier oratoire.

On y trouve la cloche miracu­ leuse, qui sonne d'elle-même pour annoncer les miracles, et la Vierge miraculeu se, statue reliquaire en bois datant probablement du Xli' siècle .

Dominant le tout, le château de Rocamadour, reconstruit au siècle dernier, se dresse sur un promontoire de la falai se.

Trop de richesses Rocamadour connut son apogée au Xlii' siècle mais très vite sa richesse, due aux innombrables donations, excita les jalousies.

A plusieurs repri ses, la ville fut saccagée, pillée, profanée.

La guerre de Cent Ans (XIV -XV' siècles) et les guerres de religion laiss ère nt une ville en ruine que la Révo­ lution n'aida pas à relever.

Par bonheur au XIX< siècle , les évêques de Cahors, désireux de faire renaître le pèlerinage, obtinrent la restauration des sanctuaires.

Grâce à eux, Rocamadour est encore debout ' Rocamadour comprend distinctement trois parties • en bas : le bourg, village médiéval dont la rue principale longe le cours de l'A/zou.

• à mi-hauteur de la falaise : au sommet des 216 marches du grand escalier, les sept sanctuaires de l'Enceinte sacrée dont la chapelle miraculeuse de Notre­ Dame.

• tout en haut · le château et ses rem­ pans ; les bâtiments actuels (XIX. »

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