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Robert Surcouf

Publié le 16/05/2020

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« Après avoir été mousse, pratiqué la traite des Noirs, il devient capitaine marchand.

Les nombreux navires anglaisqu'il arraisonne avec l'un ou l'autre des bateaux successivement sous ses ordres font de lui le corsaire de l'empereurNapoléon Ier qui le nomme baron d'Empire.

Grâce à sa richesse, il est l'un des plus importants armateurs de Saint-Malo. Un écumeur des mers.

La vie et la carrière de Robert Surcouf s'inscrivent dans la célèbre tradition des corsairesbretons en général, et malouins en particulier.

Né en effet à Saint-Malo, Surcouf appartient par sa mère à unefamille de marins, celle des Duguay-Trouin.

Son père est un riche propriétaire.

Surcouf fait des études médiocres àCancale, puis à Dinan, et il manifeste surtout sa fougue et son indiscipline en s'enfuyant de son collège à l'âge de 13ans.Attiré par la mer — vocation que ne découragent pas ses parents —, Surcouf s'embarque sur un navire où il fait sonapprentissage de marin; puis il part pour les Indes, montre son courage au cours d'un naufrage et est nommélieutenant de marine en 1791.

Il parcourt l'océan Indien, autour de Madagascar et de l'île de France (île Maurice), etdevient enseigne sur un navire pratiquant la traite des Noirs, abolie par la Convention.

Il réussit même à éloigner descommissaires venus enquêter sur son navire.

Au moment de la lutte contre l'Angleterre, Surcouf prend lecommandement de l'Emilie, un vaisseau corsaire de 4 canons et de 30 hommes d'équipage.

Il commence àpourchasser les navires anglais dans l'océan Indien et dans le golfe du Bengale, n'hésitant pas à s'emparer debateaux beaucoup plus gros et plus puissants que le sien.

C'est ainsi qu'il capture trois navires chargés de bois etde riz; il se saisit du Triton, un navire de la Compagnie des Indes.

Le gouverneur de l'île de France lui confisque sonbutin sous un fallacieux prétexte et Surcouf, rentré en France, demande au Directoire et au Conseil des Cinq-Centsréparation de cette injustice; il obtient une forte somme.

En 1798, Surcouf reprend la mer sur le corsaire Clarisse; ilretourne sur les lieux de ses précédents exploits et capture d'autres navires ennemis.

Les Anglais, affolés par lesdésastres que leur inflige Surcouf, mettent sa capture à prix, mais en vain.

Surcouf revient en France, riche etglorieux, et s'installe à Saint-Malo, refusant, dans un premier temps, la proposition de Bonaparte d'entrer dans lamarine officielle.

Pourtant, en 1807, il effectue une dernière sortie sur le Revenant et fait de nouvelles prises qu'ilcède à l'île de France.

Mais il se dispute avec le général Decaen qui lui confisque ses biens.

Nullement intimidé,Surcouf regagne la France et exige de Decrès, ministre de la Marine, la restitution de ce qui lui appartient; leministre cède.

Dès lors, Surcouf, ayant atteint presque la quarantaine, cesse toutes activités sur mer; il seconsacre, notamment sous la Restauration, à son métier d'armateur et lance plusieurs navires du port de Saint-Malo, sa ville natale, où il meurt en 1827.. »

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