Databac

Robert le Pieux

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Robert le Pieux Ce document contient 724 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« Robert le Pieux (996-1031) La querelle de la tiare et de la couronneRobert le Pieux est le premier Capétien à accéder au trône par hérédité.

Son père, Hugues Capet, l'a très viteassocié à la royauté et Ta fait sacrer à Orléans.

Le pouvoir, exercé ainsi en commun, devient à la fois indivisible ethéréditaire: la mort d'Hugues ne peut donner lieu ni à une élection ni à un partage du royaume.

Cette précaution,répétée pendant un siècle, permet aux Capétiens — qui, en outre, ont toujours la chance d'avoir des fils — d'asseoirsolidement leur dynastie.Grâce à la biographie que nous a laissée Helgaud, Robert le Pieux est assez bien connu.

C'est un prince actif etcourageux, participant à toutes les expéditions militaires de son règne.

Sa soumission à l'Eglise, dont l'appui lui estd'ailleurs nécessaire, lui vaut son surnom.

Elle ne l'empêche pas de braver, puis de subir pendant cinq ans,l'excommunication à la suite de sa passion pour sa cousine Berthe, veuve du comte de Blois; il l'épouse, bien que cesoit illicite en raison de leur degré de parenté.

Il ne consent à s'en séparer que parce que, faute d'héritier, ladynastie est menacée.

Il épouse alors Constance d'Arles, qui lui donne quatre fils, mais dont le caractère difficilenuit au rapprochement désiré avec la grande aristocratie méridionale, Robert le Pieux, comme les quatre premiersCapétiens, a une politique ambitieuse, à l'échelle du royaume tout entier: il prétend continuer l'œuvre desCarolingiens déchus.

Le roi ne prête donc que peu d'intérêt à son domaine qui s'étend d'Orléans, au sud, à Senlis, aunord, et d'où proviennent toutes ses ressources.

Il détruit le château d'Yèvre à la demande des moines de Saint-Benoît-sur-Loire, puis celui de Gallar-don, qui menace l'évêque de Chartres.

En revanche, le roi participe activementaux conflits qui opposent les grands féodaux.

En 1003, il entreprend la conquête de la Bourgogne qui lui revient dedroit, le duc, son oncle, étant mort sans laisser d'héritier.

La chute de Sens et de Dijon, après treize ans de lutte,consacre sa victoire.

La puissance royale en est accrue.

Toutefois, le fils de Robert, Henri Ier, inféodera à nouveaule duché, perdant ainsi le bénéfice de l'opération.

Le roi réussit à mettre fin à une guerre entre le duc de Normandieet le comte de Blois.

Mais il ne peut empêcher un renforcement de la féodalité: en 1023, Eudes II, déjà comte deBlois et de Chartres, maître de la Tour aine, annexe la Champagne et encercle désormais le domaine royal.A la mort de Robert le Pieux, en 1031, la monarchie est encore fragile. Fils d'Hugues Capet et d'Adélaïde de Poitou, Robert est associé au trône par son père dès 987.

Ce dernier lui faitdonner une éducation brillante par les grands lettrés de l'époque.

Elève doué, le jeune prince profite des leçons etdevient un homme très instruit, amateur de livres, de musique et de chant.

Son goût pour les textes sacrés et lathéologie, mais aussi la chasse aux hérésies qu'il est le premier à entreprendre, lui vaut son surnom de Robert lePieux.

Sa piété reconnue ne l'empêche pas cependant de répudier sa première épouse, Rosala, fille du roi d'Italie,pour épouser sa cousine, Berthe de Bourgogne.

La vieillesse et la stérilité de Rosala ne sont pas seules en causedans cette répudiation, qui risque de déclencher la colère de l'Eglise.

C'est avant tout un choix politique : Berthe estun parti intéressant qui apporte au roi des droits sur le duché.

Frappé d'anathème par le pape Grégoire V, Robert lePieux doit finalement se séparer de Berthe, vers 998 (ou 1001).

Rosala étant morte en 1003, Robert se trouve unenouvelle femme — et de nouvelles alliances — en la personne de Constance de Provence, fille du comte deToulouse.

Par ce mariage, le nord et le sud de la France se trouvaient réunis.

Marqué par ses péripétiesmatrimoniales, le règne de Robert le fut aussi par l'énergie qu'il déploya contre les grands féodaux pillards, toujoursprêts à s'opposer au pouvoir royal.

Avec ténacité, il doit lutter également contre les princes allemands désireuxd'étendre leur suprématie (spécialement en Bourgogne), afin de maintenir l'unité du domaine capétien.

Après ledécès de son fils aîné, Robert fait couronner son cadet, Henri Ier, qui lui succédera à sa mort, le 20 juillet 1031.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles