Databac

ROBERT II LE PIEUX (vers 970-20 juillet 1031)

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : ROBERT II LE PIEUX (vers 970-20 juillet 1031) Roi de France (996-1031)Fils d'Hugues Capet et d'Adélaïde de Poitou, Robert est associé au trône par son père dès 987. Ce document contient 299 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie. ROBERT II LE PIEUX Roi de France né à Orléans vers 970, mort à Melun en 1031. Fils d’Hugues Capet, il partagea la couronne avec son père dès 996. Excommunié pour avoir répudié Rosala, veuve du comte de Flandre, et épousé sa parente, Berthe de Bourgogne, il répudia celle-ci à son tour (1003) pour s’unir à Constance de Provence, fille du comte de Toulouse, qui ne lui apporta que des ennuis. Son règne fut marqué par la conquête du duché de Bourgogne (1002-1016). En 1024, il refusa la couronne impériale que lui offraient les Italiens. Ses efforts se portèrent dès lors contre les féodaux à qui il tenta d’imposer son autorité, et contre l’hérésie bogomile et cathare qui commençait à se développer. Désireux de s’attirer les faveurs du Saint-Siège, il participa à l’entreprise des moines de Cluny dans leur réforme de l’Église de France. Son fils Henri lui succéda.

« ROBERT II LE PIEUX (vers 970-20 juillet 1031) Roi de France (996-1031) Fils d’ Hugues Capet et d’Adélaïde de Poitou, Robert est associé au trône par son père dès 987.

Ce dernier lui fait donner une éducation brillante par les grands lettrés de l’époque.

Elève doué, le jeune prince profite des leçons et devient un homme très instruit, amateur de livres, de musique et de chant.

Son goût pour les textes sacrés et la théologie, mais aussi la chasse aux hérésies qu’il est le premier à entreprendre, lui vaut son surnom de Robert le Pieux.

Sa piété reconnue ne l’empêche pas cependant de répudier sa première épouse, Rosala, fille du roi d’Italie, pour épouser sa cousine, Berthe de Bourgogne .

La vieillesse et la stérilité de Rosala ne sont pas seules en cause dans cette répudiation, qui risque de déclencher la colère de l’Eglise.

C’est avant tout un choix politique : Berthe est un parti intéressant qui apporte au roi des droits sur le duché. Frappé d’ anathème par le pape Grégoire V, Robert le Pieux doit finalement se séparer de Berthe, vers 998 (ou 1001).

Rosala étant morte en 1003, Robert se trouve une nouvelle femme — et de nouvelles alliances — en la personne de Constance de Provence, fille du comte de Toulouse.

Par ce mariage, le nord et le sud de la France se trouvaient réunis.

Marqué par ses péripéties matrimoniales, le règne de Robert le fut aussi par l’énergie qu’il déploya contre les grands féodaux pillards, toujours prêts à s’opposer au pouvoir royal.

Avec ténacité, il doit lutter également contre les princes allemands désireux d’étendre leur suprématie (spécialement en Bourgogne), afin de maintenir l’unité du domaine capétien.

Après le décès de son fils aîné, Robert fait couronner son cadet, Henri I er , qui lui succédera à sa mort, le 20 juillet 1031 .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles