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Robert le FortUn brillant paladin.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Robert le Fort Un brillant paladin Père des rois Eudes et Robert I•r, véri­ table fondateur de la famille qui devint royale et que l'on appela d'abord les Robertiens, Robert le Fort entre dans l'Histoire au milieu du IX• siècle, nanti de commandements et de pouvoirs par le roi de France, Charles le Chauve.

Ce soldat de souche saxonne, neustrienne ou, plus vraisemblablement, austrasien­ ne, aurait été, selon la légende, le fils d'un boucher.

En fait, bien que son père nous soit inconnu, il appartenait à un lignage déjà puissant et bien apparenté, dont l'essor fut partiellement lié à celui d'e seigneurs toulousains alliés à la famille carolingienne de Pépin d'Aqui­ taine.

De surcroît, un frère de Robert le Fort, Eudes, était comte d'Orléans et père d'Ermentrude, épouse de Charles le Chauve.

Dès 852, Robert lui-même semble avoir été comte (c'est-à-dire gouverneur mili­ taire et préfet) de Tours, peut-être aussi d'Angers, et déjà pourvu d'un autre riche bénéfice: il était abbé laïque de Marmoutier, en Alsace.

En 853, il devint missus (c'est-à-dire «inspecteur au nom du roi») des comtés de Séez-en­ Aiençonnais, du Maine, de Tours et d'Angers, et devint ainsi marquis de la Marche (autrement dit comte des com­ tés frontières et quasi frontières) de Bre­ tagne.

Mais en 855, allié à son frère, le comte Eudes d'Orléans, à un autre pro­ che, le comte Alard de Paris, et à tout un faisceau de lignages seigneuriaux de Neustrie, Robert le Fort se révolta contre son roi, facilitant l'attaque fratri­ cide lancée contre celui-ci par Louis le Germanique, le souverain d'outre-Rhin.

Mort en 866 Après le concile de paix franco-ger­ manique de Coblence en 860, Robert se réconcilia avec Charles le Chauve qui, cependant, en l'installant à la tête des comtés d'Autun, d'Auxerre et de Nevers, déplaça son centre d'activité des pays de Loire vers la Bourgogne.

Mais peu après, jugé nécessaire à la lutte contre les Bretons et contre les Normands, il fut rappelé dans l'Ouest.

Charles le Chauve lui donna un vaste duché (c'est-à-dire un commandement militaire) «de Seine à Loire», une sorte de «duché de Neustrie», destiné à cou­ vrir la France contre les Bretons et à empêcher les débarquements normands.

De fait, en 862, il battit les Bretons et, en 863, il réussit à imposer à leurs chefs la paix avec la France.

Ensuite, il arrêta par deux fois -en 864 et 865 - des envahisseurs normands.

C'est en essayant de les chasser de la vallée de la Sarthe qu'il fut tué en 866 au cours d'un combat à Brissarthe, près d'Angers.

Les chroniqueurs qui ont conté ses exploits l'ont surnommé «. »

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