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Robert le Fort

Publié le 16/05/2020

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« Robert le Fort (Mort en 866) Un brillant paladin.

Père des rois Eudes et Robert Ier, véritable fondateur de la famille qui devint royale et que l'onappela d'abord les Robertiens, Robert le Fort entre dans l'Histoire au milieu du IXe siècle, nanti de commandementset de pouvoirs par le roi de France, Charles le Chauve.

Ce soldat de souche saxonne, neustrienne ou, plusvraisemblablement, austrasienne, aurait été, selon la légende, le fils d'un boucher.

En fait, bien que son père noussoit inconnu, il appartenait à un lignage déjà puissant et bien apparenté, dont l'essor fut partiellement lié à celui deseigneurs toulousains alliés à la famille carolingienne de Pépin d'Aquitaine.

De surcroît, un frère de Robert le Fort,Eudes, était comte d'Orléans et père d'Ermentrude, épouse de Charles le Chauve.Dès 852, Robert lui-même semble avoir été comte (c'est-à-dire gouverneur militaire et préfet) de Tours, peut-êtreaussi d'Angers, et déjà pourvu d'un autre riche bénéfice: il était abbé laïque de Marmoutier, en Alsace.

En 853, ildevint missus (c'est-à-dire «inspecteur au nom du roi») des comtés de Séez-en-Alençonnais, du Maine, de Tours etd'Angers, et devint ainsi marquis de la Marche (autrement dit comte des comtés frontières et quasi frontières) deBretagne.

Mais en 855, allié à son frère, le comte Eudes d'Orléans, à un autre proche, le comte Alard de Paris, et àtout un faisceau de lignages seigneuriaux de Neustrie, Robert le Fort se révolta contre son roi, facilitant l'attaquefratricide lancée contre celui-ci par Louis le Germanique, le souverain d'outre-Rhin.Après le concile de paix franco-germanique de Coblence en 860, Robert se réconcilia avec Charles le Chauve qui,cependant, en l'installant à la tête des comtés d'Autun, d'Auxerre et de Nevers, déplaça son centre d'activité despays de Loire vers la Bourgogne.

Mais peu après, jugé nécessaire à la lutte contre les Bretons et contre lesNormands, il fut rappelé dans l'Ouest.

Charles le Chauve lui donna un vaste duché (c'est-à-dire un commandementmilitaire) «de Seine à Loire», une sorte de «duché de Neustrie», destiné à couvrir la France contre les Bretons et àempêcher les débarquements normands.

De fait, en 862, il battit les Bretons et, en 863, il réussit à imposer à leurschefs la paix avec la France.

Ensuite, il arrêta par deux fois — en 864 et 865 — des envahisseurs normands.

C'esten essayant de les chasser de la vallée de la Sarthe qu'il fut tué en 866 au cours d'un combat à Brissarthe, prèsd'Angers.

Les chroniqueurs qui ont conté ses exploits l'ont surnommé «le Maccabée de la France», le comparantainsi aux Juifs morts en luttant, au IIe siècle avant J.-C, contre le roi séleucide Antiochos IV.. »

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