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Johannes Robert Becher1891-1958Sa carrière est fort riche.

Publié le 22/05/2020

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BECHER Johannes Robert. Poète et essayiste allemand. Né à Munich, le 22 mai 1891, mort à Berlin le 11 octobre 1958. Fils de juge, il entreprend des études de droit et de médecine, qu’il abandonne bientôt pour se consacrer à la littérature. En 1912, il collabore à la revue Die Aktion, avant d’éditer sa propre revue, Die Neue Kunst. De cette période dite « expressionniste » de J.R. Becher, on retiendra les œuvres suivantes : Celui qui se débat. Hymne à Kleist [1911], Terre (1912), La Grâce d’un printemps [1912] : poésie ou prose, le ton est celui de la résignation, de l’aspiration à la mort. Mais le style de J.R. Becher va évoluer avec les séismes de l’histoire. Le poète accueille avec enthousiasme la Révolution russe de 1917, adhère l’année suivante à la Ligue spartakiste et plus tard, dès sa fondation, au Parti communiste allemand : J.R. Becher devient alors, avec éloquence, le chantre du pacifisme, de la fraternisation : La Légion sacrée [1918], Poèmes pour un peuple [1919], A jamais en révolte [1920], Pâan contre le temps (1918). Avec l’avènement du nazisme, J.R. Becher doit s’exiler, tandis que ses livres sont brûlés et que la nationalité allemande lui est retirée. Il s’installe à Moscou jusqu’à la fin de la guerre. Revenu en Allemagne en 1945, il fonde les « Éditions Aufbau » et la revue Sinn und Form. Il devient une personnalité officielle de la R-D A. : auteur de l’hymne national, Ministre de la Culture (1954). Ses derniers livres, comme les Sonnets (1956), sont salués comme des pièces exemplaires de l’orthodoxie littéraire.

« Johannes Robert Becher 1891-1958 Sa carrière est fort riche.

Né à Munich on le voit parmi les meilleurs poètes expressionnistes allemands.

C'est en 1911 qu'il publie ses premiers vers.

C'est en 1924 que son recueil, Cadavre sur le trône , lui vaut les foudres de la justice d'alors (procès en haute trahison).

En 1933, il quitte son pays pour la Tchécoslovaquie, puis pour la France, enfin pour l'U.R.S.S.

Il rentre en Allemagne en 1945.

Il fut membre du Conseil Mondial de la Paix, et aussi ministre de la Culture (en 1954).

Il est l'auteur des paroles de l'hymne national (Est) allemand dont la musique est de Hans Eisler.

C'est un poète nombreux et divers.

Il est également auteur de divers ouvrages de réflexions sur la poésie.. »

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