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RICHELIEU, Armand Jean du Plessis, cardinal, duc de (9 septembre 1585-4 décembre 1642)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : RICHELIEU, Armand Jean du Plessis, cardinal, duc de (9 septembre 1585-4 décembre 1642). Ce document contient 555 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie. Homme politique français né et mort à Paris (1766-1822). Il émigra à la Révolution et s’établit en Russie où il servit le général Souvarov contre les Turcs. Ayant obtenu la faveur de Catherine II, puis d’Alexandre Ier, il fut nommé gouverneur d’Odessa (1803). De retour en France à la Restauration, il fut ministre aux Affaires étrangères puis Premier ministre. En novembre 1815, il signa le deuxième traité de Paris et, grâce à l’amitié que lui portait le tsar, fit alléger les charges qui pesaient contre la France. Il obtint ensuite la dissolution de la Chambre introuvable, qui mit un terme à la Terreur blanche (sept. 1816). Après le congrès d’Aix-la-Chapelle (1818), qui marquait le départ anticipé des troupes d’occupation, il se retira du pouvoir. Rappelé deux ans plus tard, à la suite de l’assassinat du duc de Berry, il se heurta aux ultras et aux libéraux qui le jugèrent, les uns trop modéré, les autres autoritaire. Il démissionna en 1821.    

« RICHELIEU, Armand Jean du Plessis, cardinal, duc de (9 septembre 1585-4 décembre 1642) Cardinal, homme politique C’est pour que sa famille ne perde pas les revenus de l’évêché de Luçon qu’Armand Jean du Plessis entre dans les ordres.

A vingt-deux ans, en 1606, il est sacré évêque.

Il administre avec zèle son diocèse.

En 1614 il participe aux Etats généraux .Concini l’y remarque et le nomme secrétaire d’Etat à l’Intérieur et à la Guerre. Marie de Médicis , quant à elle, fait de lui son grand aumônier.

Il la suit dans son exil après l’assassinat du maréchal d’Ancre, Concini .Louis XIII le récompense d’avoir permis son rapprochement avec sa mère par le chapeau de cardinal, qu’il obtient pour lui en 1622.

Le 29 avril 1624, il entre au Conseil pour y prendre bientôt la première place.

Dès lors, il est intraitable, inébranlable et implacable lorsque les intérêts de la couronne sont mis en jeu.

Infatigable, en dépit des migraines qui l’accablent, il travaille la nuit.

Après la “ journée des Dupes ” de novembre 1630, il devient intouchable.

Ses soucis ne cessent d’être l’affirmation de l’Etat, et donc du pouvoir du roi, d’une part, et l’affirmation de la place de la France en Europe d’autre part.

Il s’entoure, pour mener cette politique, de secrétaires attachés à son service et de serviteurs de l’Etat dont il ne doute pas de la fidélité.

Parmi eux, le Père Joseph , le chancelier Séguier , François Sublet de Noyers , secrétaire d’Etat à la Guerre, Claude Bouthillier , surintendant des Finances.

L’un des premiers soucis de Richelieu est de mater les agitations des huguenots et de la noblesse, que soutient le duc de Buckingham.

Richelieu, après un long siège, obtient la reddition de La Rochelle .

La paix d’Alès, le 20 juin 1629 , entérine la victoire du cardinal, qui enlève aux réformés les places de sûreté que l’édit de Nantes leur avait accordé.

Quant aux nobles, qui complotent, Richelieu les fait arrêter. Cinq-Mars est l’un de ceux qui sont exécutés. Dans le domaine de la politique étrangère, Richelieu s’allie avec les puissances et les hommes qui lui permettent d’affaiblir les Habsbourg.

Il préfère le concours des princes protestants au soutien des puissances catholiques.

En outre, pour assurer la liberté de passage aux frontières du royaume, il s’empare de Suse comme de Pignerol.

Il annexe la Lorraine. Qui plus est, il soutient Christian IV de Danemark et Gustave Adolphe. »

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