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Richard Strauss

Publié le 16/05/2020

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« Richard Strauss Richard Strauss, né à Munich le 11 juin 1864, est fils de musicien ; sa mère appartenait à la famille bien connue desPschorr, brasseurs munichois.

Ainsi s'explique le caractère à la fois artistique et bourgeois de son individualité.

Lepère de Richard était un remarquable corniste attaché à l'orchestre de la Cour à Munich ; à la suite de discussionsmettant aux prises les partisans de la musique traditionnelle et les admirateurs de Wagner, il prit une attituderésolument hostile contre le favori de Louis II.

Son fils, mis très vite en contact avec le monde musical, reçut de luiune sévère éducation classique.

A côté de ses études théoriques, le jeune garçon travaillait le piano et le violon,faisait partie d'un orchestre d'amateurs dirigé par son père et s'adonnait avec ardeur à la musique de chambre.

Aussises premières compositions trouvèrent-elles, dans l'ambiance familiale et le cercle des amis, le climat le plusfavorable. Hans von Bülow fut le premier, avec Hermann Lévi, à reconnaître le génie musical du fils de son ancien adversairedans la querelle wagnérienne.

Il avait fait entendre un peu partout, dans les tournées qu'il donnait avec le célèbreorchestre de Meiningen, la Sérénade pour instruments à vent (op.

7) composée par Strauss à l'âge de dix-sept ans.Il fit appeler le jeune musicien à Meiningen pour le remplacer, puis lui succéder au poste envié de directeur de lamusique de la Cour. Pendant ce séjour, Strauss subit profondément l'influence d'Alexandre Ritter, lui aussi passionné wagnérien.

Ritter fitnaître chez lui un enthousiasme qui devait transformer le musicien classique qu'était alors Richard Strauss en unadepte de l'art nouveau représenté par Wagner et Liszt. Les Oeuvres de jeunesse de Strauss, jusqu'à l'opus 18 deux symphonies, des concertos, des sonates, des piècespour piano et des lieder reflètent sa formation classique et scolastique ; mais une profonde évolution s'annonce enlui ; elle l'amènera à devenir le "musicien de l'expression".

Déjà il voit en Berlioz et Liszt les authentiques héritiers deBeethoven et il reconnaît le génie réalisateur de Wagner dans le domaine du drame musical.

Toute sa vie, Straussallait rester fidèle à ce qui était devenu pour lui un idéal esthétique : continuer la lignée de ces maîtres del'instrumentation, ayant su transcrire l'idée poétique dans la langue musicale, puis, comme chef d'orchestre, sevouer à l'interprétation de leurs ouvrages, et enfin créer des Oeuvres inspirées des idées wagnériennes, maismarquées par sa forte personnalité. Après les années d'apprentissage de Meiningen et de Munich, Strauss se rend à Weimar.

C'est de son séjour danscette ville que date une évolution décisive.

Bien que disposant de moyens modestes, ses réalisations wagnériennes,comme plus tard à Munich ses interprétations de Mozart, lui ouvrent le chemin de Bayreuth.

En 1891, il y dirigeTannhäuser, avec Pauline de Ahna, sa future femme, dans le rôle d'Élisabeth. L'époque de Weimar (1889-1894) est celle de l'épanouissement de ses facultés créatrices : Don Juan et Mort etTransfiguration (Tod und Verklärung) révèlent au public un maître témoignant d'une connaissance approfondie desformes musicales, ainsi qu'un grand poète des sons. Dans ses premières Oeuvres orchestrales, comme dans celles qui suivront, Strauss montre sa forte personnalité. Il introduit un courant nouveau dans le genre du poème symphonique, courant caractérisé par la fraîcheur etl'humour de l'inspiration, par un vigoureux réalisme et un puissant élan spirituel. Le mérite exceptionnel de Strauss vient de ce qu'il n'est jamais esclave de son "programme", et qu'en développantd'une manière aussi remarquable les possibilités expressives de l'orchestre, il en fait un instrument aux mille nuances.Son écriture, d'une polyphonie très riche, nécessite un nouveau groupement des familles d'instruments.

Don Juanest la première des Oeuvres symphoniques de Strauss où s'affirme ce qui deviendra, par la suite, typique de songénie : l'élan des thèmes, l'intensité d'expression de la ligne harmonique, la somptuosité du coloris orchestral etl'impression de puissance qui se dégage des proportions architecturales. Pour se remettre d'une grave maladie, il voyage en Italie, en Grèce et en Égypte, de 1890 à 1893, puis revient àWeimar où il fait représenter son premier opéra, Guntram, Oeuvre née sous le signe de Wagner.

L'Opéra de Munichlui offre alors une place importante.

Voici que s'ouvre pour lui une époque particulièrement féconde : il compose denombreux lieder sur des poèmes de Henckell, Bierbaum, Dehmel, etc., qui contribuent beaucoup à sa notoriété ; maissurtout il crée trois poèmes pour orchestre qui ouvrent de nouveaux horizons dans la littérature symphonique : TillEulenspiegel, Ainsi parlait Zarathoustra et Don Quichotte.

Malgré la violente opposition déchaînée par ses partitionschez les mélomanes conservateurs, Strauss voit son succès grandir.

Il est nommé chef d'orchestre de la Cour etprend une place prépondérante dans la vie musicale de sa ville natale.

C'est alors qu'il entreprend dans toutel'Europe, et même en Amérique, des tournées de concerts qui lui valent une renommée mondiale. Pendant son séjour à Berlin (1897-1918), il compose encore deux importantes Oeuvres : La vie d'un Héros(Heldenleben), et la Symphonie domestique (Sinfonia Domestica), suivis, en 1915, de la Symphonie alpestre(Alpensinfonie), qui achèveront le cycle des grands poèmes symphoniques.

On peut dire que l'ensemble de cesOeuvres orchestrales représente en quelque sorte l'aboutissement de la technique et du style de toute une époque. »

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