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Révolte en IraqDangereuses complications pour les AnglaisVers la fin du mois de mars 1941, le régent pro-anglais du pays avait été renversé à la faveur d'une révolte fomentée dans l'armée par les machinations du premier ministre, Rachid Ali, favorable aux forces de l'Axe.

Publié le 17/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Révolte en IraqDangereuses complications pour les AnglaisVers la fin du mois de mars 1941, le régent pro-anglais du pays avait été renversé à la faveur d'une révolte fomentée dans l'armée par les machinations du premier ministre, Rachid Ali, favorable aux forces de l'Axe. Ce document contient 389 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Révolte en Iraq Dangereuses complications pour les Anglais Vers la fin du mois de mars 1 941, le ré­ gent pro-anglais du pays avait été renver­ sé à la faveur d'une révolte fomentée dans l'armée par les machinations du premier ministre, Rachid Ali, favorable aux forces de l'Axe.

Les relations angle-irakiennes se détériorèrent rapidement, et lorsque des renforts britanniques, sous la forme de la 1 o• division indienne, arrivèrent dans le pays pour soutenir les garnisons chargées de la défense des installations clefs, Rachid Ali décida d'agir sans plus atten­ dre.

Le 29 avril, les troupes irakiennes.

prirent position autour du centre d'entraînement de la RAF situé à Habbaniya sur l'Euphra­ te, à l'ouest de Bagdad.

Les Anglais se retrouvèrent dans une situation délicate, leur principale crainte étant la possibilité d'une interruption du pipe-line reliant les exploitations pétrolifères de Kirkuk au port de Haïfa, et dont l'importance était vitale pour eux.

Le 30 avril, les Irakiens demandèrent la cessation immédiate de tout vol à partir de Habbaniya, ce à quoi le commandant de la place, le vice-maréchal de l'air H.

G.

Smart, répliqua que toute ingérence de la part des Irakiens serait considérée comme un acte de guerre.

Les Anglais tinrent bon pendant que les Ira­ kiens se retranchaient solidement sur les hauteurs leur permettant de dominer magistralement la base aérienne.

Smart entreprit, de son côté, d'ériger des contre- positions avec l'aide de 1000 membres de la RAF, de 1200 recrues locales et de 9000 civils en poste à Habbaniya.

Quelque 300 hommes, appartenant à la brigade indienne cantonnée à Bassora, furent amenés par avion, alors que 8 bombardiers Vickers Wellington, en pro­ venance d'Egypte, atterrissaient sur la base.

Le 2 mai, Smart décidait l'offensive, expé­ diant à l'attaque des positions irakiennes les 33 appareils dont il disposait.

Les bombardements se poursuivirent de façon pressante pendant les jours suivants et, le 6 mai, une patrouille à pied découvrit que les Irakiens avaient décampé.

Mais que faire des forces armées dissidentes? La seule réplique possible était une expédition puniti­ ve.

Elle fut lancée en Palestine, le 13 mai, et c'est la «Habforce».

un détachement de la 1"' division de cavalerie, qui en fut chargée.

Malgré une extrême chaleur, les forces terrestres britanniques se dirigèrent sur Bagdad sous la menace de l'aviation alle­ mande.

Rachid Ali se réfugia en Iran, alors que le régent reprenait ses fonctions le 3 juin. 2 / 2. »

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