Databac

Résumé Candide

Publié le 19/04/2022

Extrait du document

Candide rencontre alors deux hommes habillés de bleu qui lui payent à boire : avant même de s'en rendre compte, il est enrôlé dans l'armée bulgare. Voltaire fait une satire de l'armée, qui déshumanise les soldats en leur faisant croire qu'il vont devenir des Héros ! > Pour en savoir plus sur ce passage, consultez mon commentaire sur le chapitre 2. III. Comment Candide se sauva d’entre les Bulgares, et ce qu’il devint Les Bulgares livrent bataille au Abares. C'est une boucherie héroïque, où Voltaire utilise toutes les ressources du registre épique pour montrer les horreurs de la guerre. > Pour en savoir plus sur ce passage, consultez mon commentaire sur le chapitre 3. Candide se sauve etse réfugie dans un village hollandais où il rencontre Jacques, un anabaptiste : c'est à dire qu'il attend d'être adulte pour se faire baptiser, c'est un courant chrétien protestant. IV. Comment Candide rencontra son ancien maître de philosophie, le docteur Pangloss, et ce qu’il en advint Candide rencontre un jour un misérable gueux défiguré par la petite vérole. C'est Pangloss! Il raconte le destin horrible des habitants du château de Thunder­ten­tronckh — Cunégonde a été éventrée et violée par des soldats bulgares ; ils ont cassélatêteà monsieurle baron ; madame la baronne a été coupéeen morceaux ;et quantau château, il n’en reste pas une pierre. Mais tout cela était indispensable, et les malheurs particuliers font le bien général ; de sorte que plus il y a de malheurs particuliers,et plus tout est bien. Jacques fait soigner Pangloss et le prend comme comptable. Un jour, pour le commerce de Jacques, les trois hommes embarquent pour Lisbonne. V. Tempête, naufrage, tremblement de terre, et ce qui advint du docteur Pangloss, de Candide et de l’anabaptiste Jacques Lors de la traversée, une tempête éclate et le bon Jacques est noyé : Candide approche, voit son bienfaiteur qui reparaît un moment, et qui est englouti pour jamais. Il veut se jeter après lui dansla mer: le philosophe Panglossl’en empêche, en lui prouvant que la rade de Lisbonne avait été formée exprès pour que cet anabaptiste s’y noyât. Une fois à Lisbonne, un séisme effroyable détruit la ville. Pour cet événement, Voltaire se base sur un fait réel. En 1755, Lisbonne est détruite par un tremblement de terre qui fait plus de 50 000 morts. Voltaire écrit alors un Poème sur le désastre de Lisbonne, dans un registre pathétique. Pour lui, ces catastrophes qui tuent des innocents par milliers sont la preuve que la providence n'existe pas. VI. Comment on fit un bel auto-da-fé pour empêcher les tremblements de terre, et comment Candide fut fessé L'inquisition décide que pour empêcher la terre de trembler, il faut donner au peuple un bel autodafé, c'est à dire, un bûcher. Ils arrêtent donc diverses personnes sur des prétextes fallacieux. Le docteur Pangloss et son disciple Candide sont arrêtés, l'un pour avoir parlé, et l'autre pour avoir écouté avec un air d'approbation. Pangloss est pendu, tandis que Candide est roué de coups. Mais cela n'empêche pasla terre de trembler à nouveau. Dans cette scène, Voltaire dénonce l'inquisition et la superstition du peuple. > Pour en savoir plus sur ce passage, consultez mon commentaire sur le chapitre 6. VII. Comment une vieille prit soin de Candide, et comment il retrouva ce qu’il aimait Dans la rue, Candide est recueilli par une vieille. Une fois guérit, elle l'emmène dans une maison à l'écart de la ville : c'est là que vit Cunégonde ! — Quelle bonheur ! Vous n'avez pas été tuée par les bulgares ? Par quelle étrange aventure êtes-vous Portugal ? VIII. Histoire de Cunégonde Cunégonde lui raconte alors comment les bulgares égorgèrent son père et son frère, découpèrent sa mère en morceaux, et comment elle fut violée par un soldat. — Après quoi, un capitaine m'emmena prisonnière, mais, ruiné et lassé de moi, il me vendit à un juif nommé Don Issachar qui m'emmena à Lisbonne. Mais le grand inquisiteur m’aperçut un jour et me lorgna beaucoup. Il menaça Don Issachar d'un autodafé,etréussit à m'obtenir pour lui la moitié de la semaine. Depuis 6 mois, je résiste aux avances des deux hommes. Quand Monseigneur l'inquisiteur m'invita tantôt à célébrer un autodafé, je fus saisie d'effroi en voyant Pangloss pendu et vous-même accablé de cent coups de fouets ! Je demandaià ma vieille de vousamenerici dès que vous iriez mieux. IX. Ce qui advint de Cunégonde, de Candide, du grand inquisiteur et d’un juif Don Issachar entre dans la maison : voyant Candide avec sa maîtresse, il se jette sur lui. Candide le transperce d'un coup d'épée. Le grand inquisiteur arrive alors, un peu plus tôt que prévu. Considérant le pouvoir du saint homme de les faire tous brûler, Candide le tue également. — Comment avez-vous fait, vous qui êtes nési doux, pour tuer en deux minutes un juif et un prélat ? — Ma belle demoiselle, quand on est amoureux, jaloux, et fouetté par l’Inquisition, on ne se connaît plus. X. Dans quelle détresse Candide, Cunégonde et la vieille, arrivent à Cadix, et de leur embarquement Candide, Cunégonde et la vieille femme fuient alors à cheval pour la ville de Cadix, où ils réalisent qu'on leur a volé tout leur argent. Mais ils avisent alors une flotte qui sur le départ pour le Paraguay. Candide connaissant bien l'exercice bulgare, est enrôlé comme capitaine pour mater une révolte de pères Jésuites. Pendant la traversée, la vieille leur raconte son histoire. XI et XII. Histoire des malheurs de la vieille Figurez-vous quelle situation pour la fille d’un pape, âgée de quinze ans, qui en trois mois de temps avait éprouvé la pauvreté, l’esclavage, avait été violée presque touslesjours, avait vu couper sa mère en quatre, avait essuyé lafaim et la guerre, et mourait pestiférée dans Alger ! Je n'en mourus pourtant pas, mais je fusrevendue desérail en sérail, jusqu'au jour où assiégés par les russes, les janissaires résolurent de manger une fesse à chacune de ces dames... Je traversai toute la Russie, servante dans les cabarets, vieillissant dans la misère et l'opprobre, avant de vous retrouver, ma belle demoiselle, chez don Issachar. XIII. Comment Candide fut obligé de se séparer de la belle Cunégonde et de la vieille Ayant entendu l'histoire de la vieille femme, Candide s'exclame :

« I.

Comment Candide fut élevé dans un beau château, et comment il fut chassé d’icelui Nous sommes en Vestphalie dans le château du baron de Thunder­ten­tronckh. C'est là que vit Candide, un garçon qui a le jugement droit et l'esprit le plus simple, il n'est qu'un bâtard de la soeur du baron. Le baron est très imbu de sa personne et de sa noblesse. La baronne s'attire la considération de tous par son poids. Le fils du baron est en tout digne de son père. Cunégonde, âgée de 17 ans, plaît beaucoup au jeune Candide. Voltaire se moque de l'orgueil de cette noblesse, qui est en fait très pauvre ! Pangloss est le maître à penser du château, ridicule et pédant, il enseigne la métaphysico­théologo­cosmolo­nigo­ logie… Voltaire va utiliser ce personnage pour démonter la philosophie optimiste de Leibniz. Qu'est­ce que la philosophie optimiste ? Dans sa théodicée, Leibniz développe l'idée que la Providence organise le monde le plus parfaitement possible : tout malheur n'est qu'un mal nécessaire qui provoque toujours plus de bien par ailleurs. Voltaire résume sa thèse en disant que “tout est pour le mieux dans le meilleur des monde possibles”.

Pour Voltaire, cette idée est très dangereuse car elle nous met dans une situation de fatalisme et d’inaction face au mal. > ​Pour en savoir plus sur ce passage, consultez mon commentaire sur le chapitre 1​. Un jour, Candide est surpris en train d'embrasser Cunégonde, il est alors renvoyé du château. II.

Ce que devint Candide parmi les Bulgares. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles