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République tchèque (2003-2004) Au gré du vent européen

Publié le 21/09/2020

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« République tchèque (2003-2004) ) Au gré du vent européen L’événement majeur non seulement de l’année, mais d’une histoire séculaire a été sans doute l’entrée de la République tchèque dans l’Union européenne (UE), le 1er mai 2004.

Le vent venant de l’Europe unifiée, qui avait déjà favorablement influencé («ouragan législatif») l’évolution du pays pendant la phase de préparation, a changé et changera encore la vision tchèque de nombreux problèmes.

Car la comparaison avec l’Autre, avec un environnement européen plus avancé deviendra la «norme» de l’approche quotidienne.

Elle produit déjà ses effets.

En 2003, les taux de la croissance de la production industrielle et du PIB ont atteint respectivement 6 % et 2,9 % ; l’inflation représentait 0,1 % sur l'année 2004, tandis que le salaire réel s’élevait.

On s’interrogeait également sur le fait que la République tchèque soit parmi les derniers des Vingt-cinq concernant le pourcentage des diplômés de l’enseignement supérieur dans la population de 25 à 64 ans, se classant juste avant la Slovaquie et Malte.

Ce phénomène représente l’une des causes essentielles de la montée la plus lente de la productivité du travail, qui n’atteint en République tchèque que 55 % de la moyenne de l’Union à Vingt-cinq.

Par ailleurs, le nouvel environnement européen changera peut-être le comportement des juges tchèques qui ne punissent que rarement les attaques, fréquentes, contre les Roms (environ 150 000) en tant qu’agressions racistes. Le chômage n’a pas baissé sensiblement (10,65 % de la population active fin mars 2004).

La législation nécessaire pour réaliser les réformes du système de santé et de retraite, et pour réduire les déficits public et budgétaire n’a que doucement progressé, à cause non seulement des conflits au sein des sociaux-démocrates, parti principal de la coalition au pouvoir, mais aussi du comportement de l’opposition et de sa force majeure, le Parti démocratique civique (ODS).

Celui-ci a déclaré la «tolérance zéro» face au gouvernement et refusé toute participation à la recherche de solutions absolument vitales pour le pays. L’«euroscepticisme», qui n’est au fond qu’un nationalisme étriqué, est très présent en République tchèque.

Parmi ses partisans se trouve le chef de l’État. Günter Verheugen, responsable de l’élargissement au sein de la Commission européenne, qui a déclaré : «Si on attribuait un prix Nobel du scepticisme, ce serait chaque année un Tchèque qui en serait le lauréat.» Ce courant critique la «bureaucratie bruxelloise», qui menace l’«indépendance nationale».

Il se fonde surtout sur des rumeurs, des demi-vérités ou encore de purs mensonges.

Comme dans le cas de la rumeur qui a fait croire que la boisson nationale, le «rum», mélange d’alcool pur à base de pommes de terre et d’essence chimique de «rhum», allait devoir disparaître.

Cette boisson légendaire continue pourtant à exister, mais s’appelle désormais «tuzemak» (modification argotique de «bien de chez nous») pour ne pas être confondue avec le rhum de canne à sucre... 72 % des inscrits ont boudé les élections européennes des 11-12 juin 2004, au terme desquelles les partis eurosceptiques sont arrivés largement en tête, entraînant le départ du Premier ministre Vladimir Spidla (démissionnaire) et la chute de la coalition au pouvoir.. »

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