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République tchèque (2000-2001): L'"ouragan législatif"

Publié le 21/09/2020

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« République tchèque (2000-2001): L'"ouragan législatif" Les principaux indices économiques du pays ont semblé, après trois années, indiquer la sortie de la morosité.

En avril 2001, la production industrielle avait progressé en un an de 11,4 %.

Le PIB a augmenté de 3,1 %, surtout grâce aux investissements étrangers ; le chômage a continué à baisser et se situait en moyenne, fin mai 2001, à 8,1 %.

Cela ne pouvait cependant faire oublier une situation dramatique dans certains districts (à caractère industriel sous l'ancien régime) où il dépassait parfois 20 %.

Les salaires réels, moyen et minimum, sont apparus en hausse, tandis que l'inflation en rythme annuel s'établissait à 4,6 % en avril 2000.

Le gouvernement a pu doter plus largement le budget de l'enseignement public et augmenter les salaires peu satisfaisants des agents de l'État.

Toutefois, les effectifs d'élèves risquent de baisser car le taux de fécondité restait le plus bas d'Europe : 1,18 enfant par femme. Le gouvernement social-démocrate, minoritaire, est resté au pouvoir grâce à un étrange "accord d'opposition" conclu avec le Parti démocratique civique (ODS), premier parti d'opposition, et prorogé début 2001.

Il s'est, en toute logique, vanté des résultats obtenus, tandis que les critiques les ont plutôt attribués à la conjoncture internationale favorable (près de 70 % des exportations étant réalisées avec l'Union européenne - UE).

Cependant, même les opposants les plus acharnés ont trouvé positif l'un des chapitres de ce bilan - l'harmonisation de la législation avec celle de l'UE.

Pavel Rychetsky, vice-premier ministre responsable de la législation, avait promis un "ouragan législatif" d'importance capitale pour la prochaine adhésion à l'UE.

En 1999 et 2000, 260 lois (pour moitié nouvelles et pour l'autre moitié résultant de l'amendement d'anciennes lois) ont été préparées et votées, et environ 130 devraient suivre en 2001.

En comparaison avec les autres pays candidats à l'adhésion, la République tchèque apparaissait dans le peloton de tête, avec Chypre et la Hongrie.

Sauf imprévu, elle devait réussir à harmoniser à 100 % sa législation avec l'UE avant la fin 2002. Le pays a été très marqué, à la fin de 2000 et au début de 2001, par la "lutte pour une télévision publique".

Jusqu'à 100 000 personnes ont manifesté à Prague pour soutenir l'indépendance de sa rédaction envers les partis politiques, des dizaines de milliers dans les autres villes.

Cette crise, accompagnée par des interruptions d'émissions, mal ressenties surtout les jours de fêtes de fin d'année, a posé une fois encore le problème des rapports entre, d'une part, les penchant autoritaires de certains dirigeants de grands partis politiques et, d'autre part, la "société civile" et sa vie associative.

Les tentatives de celle-ci pour intervenir dans la vie publique, soutenues par le chef de l'État Vaclav Havel, se manifestaient depuis plusieurs années. Le gouvernement social-démocrate a contribué au regain de l'activité du Groupe de Visegrad (Accord de libre-échange centre-européen, ACELE), à une collaboration plus étroite avec les trois pays post-communistes les plus proches, la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie, collaboration bénéfique non seulement pour la région, mais pour toute l'Europe en cours d'unification.

Les relations entre la République tchèque et la Slovaquie, deux pays s'étant séparés. »

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