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République dominicaine (2000-2001):Un président "des pauvres"

Publié le 21/09/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : République dominicaine (2000-2001):

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État des Antilles, situé dans la partie orientale de l'île d'Haïti ; capitale Santo Domingo de Guzman. Colonie espagnole dès 1493, le territoire de l'actuelle république fut cédé à la France par le traité de Bâle (1795), puis restitué en 1814 à l'Espagne, qui dut l'abandonner définitivement en 1821, à la suite d'une insurrection locale. Il fut réuni alors à l'État d'Haïti, mais l'opposition de la population d'origine hispanique amena une nouvelle révolution (févr. 1844), à la suite de laquelle fut fondée la république Dominicaine (du nom de la capitale, Saint-Domingue) (27 févr. 1844). Mais le nouvel État dut faire face aux attaques répétées des Haïtiens. Sans consulter la population, le général Santana fit appel aux Espagnols, qui reprirent possession du pays (mars 1861), mais durent se retirer en 1865. À la suite de la banqueroute de 1905, les États-Unis prirent le contrôle des finances nationales (1907) et le pays fut même occupé par les troupes nord-américaines de 1916 à 1924. Sous la dictature de Rafael Trujillo (1930/61), la république Dominicaine connut un grand essor économique, mais fut livrée à l'arbitraire et aux exactions. Après l'assassinat de Trujillo (30 mai 1961), les premières élections libres qu'ait connues la République (déc. 1962) amenèrent au pouvoir le libéral de gauche Juan Bosch, mais celui-ci fut renversé par l'armée en sept. 1963 et le pays passa sous le gouvernement d'une junte militaire. En avr. 1965, une partie de l'armée, appuyée par des groupes de gauche, réclama le retour de Bosch ; l'ordre fut rétabli par le débarquement de troupes nord-américaines. Joaquím Balaguer, ancien collaborateur de Trujillo, président en juill. 1966, fut réélu en 1970 et en 1974. Antonio Guzman (1978/82), Jorge Blanco (1982/86), tous deux du parti révolutionnaire dominicain (PRD, social-démocrate) lui succédèrent. En 1986, Joaquím Balaguer revint au pouvoir mais il n'agit pas contre la corruption ni contre les inégalités sociales. En mai 1994, sa réélection, grâce à de nombreuses fraudes, provoqua la contestation de l'opposition et de la communauté internationale. Cédant aux pressions, il réduisit son mandat de quatre à deux ans. L'élection présidentielle de juin 1996 fut remportée par un jeune avocat de centre droit, Leonel Fernández. En mai 1998, les élections législatives furent gagnées par le PRD dont un membre, Hipólito Mejía, fut élu président en mai 2000.

« République dominicaine (2000-2001): Un président "des pauvres" Dès son investiture en août 2000, le nouveau président de centre gauche, Hipólito Mejía, s'est proclamé "ami des pauvres" et "grand ennemi de la corruption endémique du pays".

Il a licencié quelque 70 000 fonctionnaires, la plupart nommés par son prédécesseur, bientôt remplacés en partie par des fidèles de son mouvement, le Parti révolutionnaire dominicain (PRD).

Trois mois plus tard, le prix élevé de l'essence et les effets sur le tourisme, principale industrie du pays, de la dépréciation de l'euro face au dollar l'ont conduit à proposer un programme d'alourdissement des impôts (ensuite revu à la baisse), adopté par le Parlement en décembre 2000.

Cette mesure visait également à permettre le financement d'un ambitieux programme de lutte contre la pauvreté annoncé en février 2001 et conçu en partie pour compenser les effets de ces impôts nouveaux.

Y figuraient 500 millions de dollars d'aide destinés principalement à l'éducation, à la santé et au logement (les trois postes représentant 42 % du budget 2001), 240 millions de dollars pour compenser le coût de l'électricité et 120 millions pour l'approvisionnement en denrées de base à bas prix.

Le tarif du propane a été réduit de 40 % pour décourager la coupe sauvage d'arbres. L'économie a néanmoins poursuivi en 2000 son exceptionnelle progression, avec une hausse du PIB de 7,8 %, due notamment au tourisme et aux communications (+ 15,7 % chacun).

Les zones franches (où 52 % des entreprises sont des usines de textile) ont augmenté leurs revenus de 14,7 % et le secteur minier a progressé de 9 %.

Mais la fourniture d'électricité restait aléatoire.

Le gouvernement a multiplié les efforts pour améliorer les structures existantes et a ouvert de nouvelles centrales.

La plantation de 400 millions d'arbres sur cinq ans a été projetée, ainsi que la construction d'un réseau ferroviaire. Les autorités, en particulier l'armée, ont poursuivi les expulsions en masse de Haïtiens illégalement immigrés, reconduits de l'autre côté de la frontière.. »

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