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Répercussions de la Révolution américaineLes précurseurs.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Répercussions de la Révolution américaine Les précurseurs A la date de l'avènement de Louis XVI (1774) débute, en Amérique, la rébellion des treize colonies anglaises.

L'année suivante, les Insurgents prennent les armes sous le commandement en chef du colonel George Washington.

Le 4 juillet 1776, ils proclament leur indépen­ dance, et leur envoyé, Benjamin Fran­ klin, arrive à Paris.

Le ministre des Affaires étrangères, Vergennes, a choisi de soutenir les Américains.

Cette poli­ tique anti-anglaise est une revanche de la guerre de Sept Ans et du malheureux traité de Paris qui, en 1763, a dépouillé la France de ses possessions coloniales.

Encouragés par l'action du gouverne­ ment, les journaux, Le Mercure et la Gazette de France, font l'éloge des révo­ lutionnaires du Nouveau Monde; Beau­ marchais leur vend des armes et le jeune marquis de La Fayette combat à leurs côtés.

En 1778, Louis XVI signe avec eux un traité d'alliance; Rochambeau débarque avec un corps expéditionnaire de 19000 hommes; l'armée anglaise capitule à Yorktown et, en septembre 1783, c'est à Versailles qu'est signé le traité franco-anglais reconnaissant l'existence des Etats-Unis.

L'accord de l'opinion est total.

La Ré­ volution américaine a soulevé l'enthou­ siasme général.

La Déclaration d'indé­ pendance exprime des idées qui sont dans l'air, celles des philosophes des lumières, mais dans un style simple, direct, condensé, à la portée de tous.

La leçon américaine enseigne qu'une socié­ té nouvelle, capable d'engendrer un homme nouveau, jouissant du «droit 1774-1784 naturel», fraternel et heureux, est réali­ sable.

Franklin en est le modèle.

Son ouvrage, La Science du bonhomme Richard, publié en français en 1777, est aussi populaire que son auteur.

Durant son séjour à Paris, jusqu'en 1784, Fran­ klin est l'homme le plus à la mode.

Il fait la fortune des salons philosophiques de Mme du Deffand, de Mme Helvétius; il est respecté des grands, reçu par le roi.

Inconsciente du danger, la monarchie laisse passer les idées nouvelles.

Ce sont les jeunes aristocrates libéraux qui pen­ sent et préparent, entre 1787 et 1788, la première Révolution.

Ils se disent «Américains», comme La Fayette, comme Brissot, le futur chef des Giron­ dins.

En 1788, Louis XVI doit convo­ quer les états généraux.

Le 4 mars 1789, George Washington est élu président du premier Etat démocratique des Temps modernes.

Quatre mois plus tard, les Parisiens prennent la Bastille.

En août 1789, l'Assemblée constituante vote la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, plus universelle que la Déclara­ tion américaine mais d'esprit analogue.

Le principal auteur de cette dernière, Thomas Jefferson, est le premier ambas­ sadeur à Paris de l'Union. 2 / 2. »

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