Relativisme

« On entend souvent dire que tout est relatif.

Cette explication signifie que toutes les opinions sont acceptable, car elles s'expliquent toutes par le point de vue d’une personne, surtout si on considère son éducation, sa culture, son époque et toutes sortes de facteurs qui ont pu influencer ses opinions.

Ainsi, la question s’impose: le relativisme est-il une position philosophique valide? Après l’analyse du texte philo-relativiste, nous en sommes venus à la conclusion que l’auteur ne fournit pas assez d’argument suffisant pour soutenir sa position philosophique.

Donc, afin de répondre à la question, nous analyserons les arguments abordés par l’auteur du texte philo- relativiste en nous basant sur les critères de suffisance et d’acceptabilité.

Tout d’abord, commençons par aborder le premier argument de l’auteur qui consiste à soutenir sa thèse et les différentes prémisses utilisées pour renforcer son point de vue.

Dans le texte philo relativiste, l’auteur explique que les sociétés créent des codes moraux qui leurs appartiennent et que ces normes changent par rapport à l’époque et le lieu.

Il insiste sur le fait qu’il n’est pas possible d’avoir une pensé objective sur le bien et le mal.

Pour le prouver, l’auteur compare l’opinion de sa société sur l’infanticide avec celle de la Rome antique.

L’auteur démontre qu’il est mal de pratiquer l’infanticide dans sa société, mais durant la Rome antique, pratiquer l’infanticide était bien perçu.

Cela mène l’auteur à conclure que le terme du ‘’mal’’ est un terme relatif(1).

En d’autres mots, rien n’est mauvaise dans le sens absolu mais seulement mauvaise selon la perception d’une société donné.

Cela nous affirme que si «X est bon» c’est que la norme «X» est bien vu dans cette société(2).

Cependant, malgré le bon sens de cette prémisse, il se trouve que celle-ci est insuffisante, car cette prémisse est un sophisme de l’appel à la popularité.

C’est-à-dire, l’auteur justifie que quelque chose est correct par le simple fait qu’un grand nombre de gens l’approuve sans avoir de bonne raison de penser que les personnes invoquées ne peuvent. »