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Réécriture du mythe de Salomé

Publié le 22/05/2020

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« Hérodiade regardait sa fille Salomé...

Dotée d'un esprit manipulateur, elle possédait un tempérament sanguin, était égocentrique et avait besoin de toutes les attentions.

Cétait une personne sensuelle et charmeuse, qui disposait d'un grand sens de l'humour.

Néanmoins elle était extrêmement lunatique dans certaine situation.

Bien que bon vivant et calme de nature, ses rares colères pouvaient être spectaculaires et intenses.

Cette femme était mystérieuse et savait ce qu'elle voulait.

Lors de l'anniversaire d'Herode, elle comptait bien venger son nom.

Elle était extrêmement irritée par Jean, et voulait le faire mourir le plus anonyme possible, de manière à ce que personne ne la soupçonne de quelque complot que ce soit.

Et pour cela, Hérodiade était perspicace et avisée.

Pour Salomé, sa mère était son modèle.

Elle avait beaucoup d'estime et lui faisait entièrement confiance.

Mais Hérodiade se servait ouvertement de sa fille pour obtenir ce qu'elle souhaitait.

Se venger de façon intelligente et subtile serait une grande satisfaction pour cette dernière.

Hérodiade se tourna alors vers sa fille : « - Salomé, ma fille.

Tu demeures la plus irrésistible de ces lieux.

Tu en es consciente n'est-ce pas ? Tu es la princesse de Judée.

Ta jeunesse est ta grande force.

Je t'ai toujours répété que si tu te fais confiance, tu peux obtenir tout ce que tu souhaites rien que par la splendeur de tes traits et par cette fraîcheur que tu dégages.

Salomé, m'as-tu entendu ? Sois sûre de toi et ne laisse personne percevoir ce que tu penses.

» Salomé acquiesça du regard.

Elle entendait ce discours souvent mais toujours plus convainquant.

Elle demeura silencieuse et à l'écoute de sa mère, mais semblait vide à l’intérieur d'elle même, comme déshumanisée.

Bien que sa mère ne l'évoque pas e xplicitement, ces comportements ne sont seulement le signe qu'elle plaçait beaucoup d'ambition pour sa fille.

Il était évident que Salomé ne devait la décevoir en aucun cas.

Le festin de la Nativité d'Hérode étant arrivé, il donna un banquet à ses dignitaires, à ses officiers et aux notables de Galilée.

Au plus grand enthousiasme d'Hérodiade. A leur arrivée, la palais s'éleva devant elles...

Unique dans sa perfection, il surplombait la ville.

L'édifice luxueux, comprenait une cour entourée de colonnes corinthiennes et de murs ornés de fresques.

Les murs extérieurs étaient habillés de sois taupe et les balcons drapés d'étoffes vives soigneusement disposé pour l'occasion.

Une splendeur à la hauteur du Roi De Galilée.

A l'entrée se tenaient des gardes détenant de massives armes tranchante.

La salle accueillait une foule bourdonnante et bruyante d'impatience.

Calme et détendue, Salomé se disposait à faire son entrée.

Sa mère la scrutait.

Elle devait parvenir à se retrouver à travers sa fille.

Cette beauté était la sienne, cependant, le temps la devancer.

Sa fille était son objet qu'elle manipulait avec aisance et lucidité.

La confiance de sa fille était sa plus grande ressource. Salomé se contempla dans le miroir en attente d'approbation de sa mère. Cette dernière hocha la tête en guise d' acquiescement.

L'exigence particulière qu'elle lui portait était le principal élément de leur relation mère-fille.

Hérodiade manifestait rarement de l'affection pour elle.

Cependant Salomé ayant une confiance absolue en sa mère, elle la suivait aveuglément sans crainte.

De l'antichambre, elles pouvaient entendre le vacarme de la réception.

Au moment d'apparaître parmi la foule, elle se tourna vers sa mère.

Cette dernière lui souffla du bout des lèvres : « - Prouve à tous de qui tu tiens ce charme.

» Alors, elle s'engouffra dans le long couloir accédant à la salle principale.

La foule la découvrit. »

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