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RÉACTION CONTRE LE NÉO-CONFUCIANISME(X vile siècle jusqu'au début du XX e siècle)On lui reproche des emprunts au Taoisme et au Bouddhisme.

Publié le 17/05/2020

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« RÉACTION CONTRE LE NÉO-CONFUCIANISME (X VIle siècle jusqu au début du XX e siècle) On lui reproche des emprunts au Taoïsme et au Bouddhisme.

Tentatives de Réforme déclenchées par les progrès de la philologie et l'influence croissante de l'Occident.

PHILOSOPHES TRIBUTAIRES DU NÉO-CONFUCIANISME YEN YUAN {I635-1704) Originaire du Hopei.

Vers la fin du XVI" siècle, une réaction se dessine contre le Néo-Confucianisme.

Celui-ci se voit reprocher d'avoir dénaturé et faussé le sens des Classiques et de l'orthodoxie en s'incorporant des théories taoïstes et bouddhistes.

Les philosophes de ce courant réformiste en relation avec les progrès de la critique philologique ne purent cependant pas s'émanciper complètement du Néo-Confucianisme.

Yen Yuan déclare que la distinction entre un Principe spirituel et la Forme matérielle n'est pas conforme aux textes canoniques.

Il réclame une éducation équilibrée de la personnalité, qui tkiit de nouveau inclure tous les anciens arts libéraux (par exemple le tir à l'arc, etc.) partiellement négligés depuis le premier siècle avant notre ère et davantage encore depuis l'avènement du Néo-Confucianisme.

TAI TCHEN (TAI TONG-YUAN) ( 1723-1777) Originaire du Nganhouei.

D'origine modeste, il devint un des grands esprits de son époque.

Attaquant les interpréta­ tions de l'école de Tchou Hi, il postule un principe immanent au Souffle.

Les sentiments relèvent, eux aussi, directe­ ment de la nature.

Il rejette la tendance ascétique du Néo-Confucianisme : au lieu de les réprimer, il convient de les développer harmonieusement pour qu'ils s'expriment impartialement.

Ainsi l'hom­ me qui seul, de par sa faculté de connais­ sance, est habilité à comprendre (la nature), parvient par la perception de ce qui est « naturel » à saisir ce qui est « moralement nécessaire ».

PHILOSOPHES DU« RETOUR AUX SOURCES » LEAO P'ING (1852-1932) Originaire du Sseutch'ouan.

Au milieu du XIX" siècle, l'influence croissante de l'Occident a suscité une réaction : l'on reprit l'interprétation « gnostique » du courant de Tong Tc hong-chou (voyez sous ce nom).

La philosophie de Leao P'ing, qui aurait à un certain moment influencé Kang Teou-wei, essaya par une nouvelle interprétation des Classiques, qu'il dut modifier cinq fois, de trouver des repères pour l'orientation de l'esprit dans une ère d'événements bouleversants.

Ses résultats, pour la plupart très artifi­ ciels, n'ont qu'un intérêt historique.

K'ANG YEOU-WEI (1858-1927) Originaire du Kouangtong.

Ecrivain politique et riformateur, ce fut le dernier grand penseur encore tout imprégné et fier du vieil héritage spirituel, tout en étant en même temps ouvert, voire accueillant, à l'égard des apports nou­ veaux de la civilisation occidentale.

Son œuvre philosophique fort abondante est de ce fait un amalgame complexe, comme la situation intellectuelle à laquelle elle répond.

Comme Leibniz, il développa un deuxième système pour les « initiés ».

Il rejette presque intégra­ lement l'exégèse des Classiques faite pendant les derniers 20 siècles, pour se rallier à celle de Tong Tchong-chou et de ses continuateurs.

C'est sur leurs textes et théories qu'il greffa son interprétation approfondie, plus subtile et « mise à jour ».

Par ailleurs, un des facteurs qui, aux yeux des Chinois au XIX 0 siècle, faisait la puissance de l'Occident étant les églises constituées, le Confucius de ces textes, saint semi-divin, devait faire pendant à Jésus ou au Bouddha.

K'ang Teou-wei affirme que toute époque possède son climat intellectuel, poli­ tique, etc.

particulier pour lequel elle est prédestinée.

Son système politico-historique pivote sur les termes « Période de Désor­ dre », « Période de la Paix prochaine », « Période de la Grande Paix » employés dans un ancien commentaire des Annales du Printemps et de l'Automne.

K'ong tseu aurait vécu dans la « Période du Désordre »; actuellement c'est la « Pé­ riode de la Paix prochaine ».

Et K'ang Teou-wei, au moins dans ses écrits « ésoté­ riques », s'imagine être le Sage appelé à promulguer l'enseignement de la Grande Paix.

Ses idées les plus significatives sont exposées dans le Livre de la Grande Communauté (Ta-T'ong chou) conçu en 1884, complètement publié seulement après sa mort en 1935· Il examine en détail les souffrances du monde, en parti­ culier à notre époque pour, ensuite, proclamer les remèdes que l'avenir amènera fatalement : les souffrances résultent essentiellement de l'existence de « cloisons ».

Ces « cloisons » qui séparent nations, classes, races, sexes, clans, professions et partis tomberont dans la période de la Grande Paix qui est celle de la Grande Communauté.

Ses prophéties pour l'ère de la Grande Paix sont parfois beaucoup plus hardies, mais aussi plus universelles, plus huma­ nistes que celles des auteurs d'anticipa- tion.

Il témoigne d'un optimisme extra­ ordinaire, pour un Chinois de son temps, à l'égard des progrès des sciences.

Dans le monde de l'avenir, ce ne sont pas les fonctionnaires qui joueront le plus grand rôle, ce sont les médecins, qui doivent augmenter le bonheur individuel des hommes! Sur le plan spirituel, dans l'ère de la Grande Paix, des religions comme le Christianisme, l'Islam et le Confucianisme auront accompli leur tâche historique; des esprits insignes se consa­ creront au Bouddhisme après le Bouddhisme, les hommes vont« s'ébattre dans le Ciel ».

T'AN SSEU-T'ONG {186 5-18 98) Originaire du Honan.

Penseur systéma­ tique et pénétrant, il développe les mêmes thèmes que K' ang Teou-wei.

Il s'efforce de démontrer les profondes similitudes dans l'enseignement des Grands Maîtres de l'humanité.

Après l'échec des « 100 Jours de Réforme », il refusa de s'enfuir et fut exécuté.

LEANG K'I-TCHAO (1873-1928) Originaire de Kouangtong.

Disciple de K' ang Teou-wei et brillant sryliste, il participa également aux divers mouve­ ments réformistes.

Son intérêt pour l'histoire chinoise et occidentale l'amena à publier des études sur l'évolution des idées politiques, notamment en Occident, qu'il illustrait par des sommaires bio­ graphiques et des extraits traduits des œuvres de Hobbes, Spinoza, Montes­ quieu, Bentham, Rousseau et autres.

Il fit des voyages en Amérique et en Europe.

Sur le plan intellectuel et artistique, il admet volontiers que l'Inde a, elle aussi, apporté des contributions au patrimoine philosophique chinois, plus particulière­ ment « par l'idée d'un amour absolu et pur ».

Tout en ayant conscience de la nécessité de réformes, il est conservateur à l'égard du pouvoir établi.

La forme du gouvernement ne peut pas être changée par la force, les libertés démocratiques ne s'obtiennent pas par la révolution.

(Il cite l'exemple des Etats-Unis, où la démocratie préexistait sur le plan du gouvernement local, et la France, où la Révolution n'a pas instauré un régime démocratique).

Le fondement de l'ordre dans 1 'Etat est pour lui le gouvernement local.

Sa réaction aux événements des années 1914 à 1919 : déception du matérialisme, rqet d'un nationalisme étroit, etc., ne se distingue pas de celles de ses contemporains occidentaux.

Q.uant à la Chine, il estimait qu'elle n'avait pas encore besoin du Socialisme.

Il lui fallait plutôt développer un capitalisme.. »

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