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LE NÉO-CONFUCIANISME

Publié le 16/06/2020

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« Zhu Xi fut l'initiateur d'une nouvelle « orthodoxie» qui inspira les « absolutismes éclairés» des Dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911). Toutefois, précisément parce que orthodoxe, le néoconfucianisme se sclérosa finalement en conformisme moralisant et puritain, d'une part, pour avoir assez vite tourné le dos aux spéculations idéalistes et métaphysiques de Zhu Xi et, pour s'être contenté, d'autre part, de ne retenir de sa grandiose synthèse que ses Commentaires des Classiques, plus prisés pour ce qu'ils contenaient de sérieux et de gravité, à utilisation sociale immédiate, que pour ce qu'ils donnaient à penser dans une perspective intellectuelle beaucoup plus vaste. ZhuXi (1130-1200) Il naquit en Chine du sud dans le Fujian. Son père était un fonctionnaire provincial, c'est dire aussi un lettré. Il était encore un tout jeune adolescent quand son père mourut, mais trois amis de celui-ci s'occupèrent de son éducation. Remarquablement doué pour les études et . aidé par ce trio pédagogique, Zhu Xi réussit, à peine âgé de dix-neuf ans, à passer les examens du concours triennal. Devenu fonctionnaire, il sera toujours en poste dans la fonction publique, mais refusa d'y faire carrière, préférant les études à un cursus honorum. Selon l'habitude des lettrés il adressa parfois à l'Empereur ...»

« LE NÉ O-CONFUCIANISME F ace au «ni hilisme» bou ddhiqu e c om me aussi, mais d ans un e m esure moindre, au « qui étisme» né o­ taoïste, u ne r éaction de s mi lieux le ttrés « confu céens » c omme en général d e to us le s d éfenseurs d'un ordr e humaniste mais hiérarchique à la chinoise, celui de la « piété filiale» familiale et «étatique», était prévi­ s ible.

E t elle e ut lieu, à la foi s comme r éaction ant i­ bou dd hiqu e et co mme r etour a ux Classiques, m ais n on sa ns q ue l'apport bouddhique, le né o-t aoïsme et le c han n'i nfluen t sur ce r etour au tuf chi nois, a u c lassi­ c isme chinois.

E n effet, l'Et at chi nois av ait de pl us en p lus de mal à to lérer, d'une part, que l'enrichissement de l 'Eglise b oud dhique, en domaine comme en «p er­ s onnel», poncti on nât la t erre et le s forces laborieuses et militaires chinoises, sans bénéfice aucun pour l'Etat 1 , e t, d'autre part, à c e que so ient pratiquement bafoués la fa mille e t le service de l'Etat, d u so uvera in, notions ca rdinales co mplémentaires de l a véri table piété filia le rég issan t le « bon ordre».

1. L'Eglise ne payait aucune taxe, mais obtenait tout par privi­ lège.

Un monachisme galopant, et parfois même de pure complai­ sance, dégarnissait le réservoir humain dans lequel l'Etat avait de plus en plus de peine à recruter un personnel de fonctionnement, comme aussi des soldats.. »

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