RDA (1988-1989)
Publié le 21/09/2020
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RDA (1988-1989)
L'évolution de la République démocratique allemande est contradictoire.
L'accumulation de succès diplomatiques avec les pays occidentaux contraste avec
la très nette détérioration des relations avec Moscou, tandis qu'au fil de
l'année 1988 la répression contre les milieux oppositionnels n'a cessé de se
durcir.
Le socialisme étant la raison d'être et le fondement de l'identité d'une
"deuxième" Allemagne, cette dernière s'oppose aux réformes - perestroïka et
glasnost - préconisées par Mikhaïl Gorbatchev.
La RDA et son dirigeant Erich
Honecker, président du Conseil d'État et chef du parti SED (Parti socialiste
unitaire), restent figés dans un esprit staliniste.
Et pourtant, E.
Honecker a marqué nombre de points dans son inlassable effort en
vue d'améliorer l'image de la RDA en Europe occidentale et aux États-Unis.
Du 7
au 9 janvier 1988, le président Mitterrand a été le premier chef d'État de l'une
des trois puissances occidentales en charge de Berlin-Ouest à recevoir E.
Honecker.
Le 2 mai, Hermann Axen, membre du Bureau politique, en voyage non
officiel aux États-Unis, a été reçu par le secrétaire d'État George Shultz.
Le
15 août, la RDA et la CEE ont établi des relations diplomatiques.
Le 3 octobre,
Erich Honecker s'est rendu en visite officielle en Espagne.
Le 11 octobre enfin,
le ministre-adjoint des Affaires étrangères des États-Unis, John Whitehead, a
été reçu par E.
Honecker.
Dans le même élan, la RDA s'est engagée - bien tardivement - dans une entreprise
systématique d'amélioration de ses relations avec la communauté juive: rencontre
le 8 juin entre E.
Honecker et le président du Conseil central des Juifs
d'Allemagne, Heinz Galinski ; remise d'une décoration, le 16 octobre, au
président du Congrès juif mondial, Edgar Bronfman ; promesse de dédommagements
(symboliques) aux victimes du nazisme et, par ce biais, reconnaissance implicite
du fait que la RDA ne peut se défausser complètement sur la RFA de la
responsabilité historique qui pèse sur l'Allemagne.
Enfin, Berlin-Est a
intensifié ses contacts avec Israël.
Tous ces gestes et concessions étaient destinés à préparer le terrain pour une
visite d'Erich Honecker aux États-Unis, but poursuivi avec acharnement par la
diplomatie est-allemande.
Mais l'attitude des autorités à l'intérieur a desservi
ce dessein, d'autant plus que le durcissement en RDA contraste avec
l'assouplissement pratiqué en URSS.
Le régime de Honecker, aux avant-postes, se
sent particulièrement menacé par le grand mouvement de réformes engagé en Europe
de l'Est.
Tout au long de l'année, nombre d'opposants, proches de l'Église
luthérienne, ont été arrêtés, condamnés et, parfois, expulsés en RFA.
De même, à
plusieurs reprises, des journalistes occidentaux en poste à Berlin-Est ont été
pris à partie par des membres d'un service d'ordre "musclé".
Tout en maintenant les formes, Erich Honecker n'a pas manqué une occasion de
prendre ses distances par rapport à Moscou en ce qui concerne la glasnost et la
perestroïka.
En revanche, il a accompagné l'offensive de désarmement de M.
Gorbatchev en annonçant une modeste réduction unilatérale des effectifs et du
budget militaires..
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