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Rapports de forces et institutions

Publié le 01/07/2020

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« Il ne doit y avoir aucune guerre; ni celle entre toi et moi dans l'état de nature, ni celle entre nous en tant qu'États, qui bien qu'ils se trouvent intérieurement dans un état légal, sont cependant extérieurement (dans leur rapport réciproque) dans un état dépourvu de lois - car ce n'est pas ainsi que chacun doit chercher son droit. Aussi la question n'est plus de savoir si la paix perpétuelle est quelque chose de réel ou si ce n'est qu'une chimère et si nous ne nous trompons pas dans notre jugement théorique, quand nous admettons le premier cas, mais nous devons agir comme si la chose qui peut-être ne sera pas devait être, et en vue de sa fondation établir la constitution qui nous semble la plus capable d'y mener et de mettre fin à la conduite de la guerre dépourvue de salut, vers laquelle tous les États sans exception ont jusqu'à maintenant dirigé leurs préparatifs intérieurs, comme vers leur fin suprême. Et si notre fin, en ce qui concerne sa réalisation, demeure toujours un vœu pieux, nous ne nous trompons certainement pas en admettant la maxime d'y travailler sans relâche, puisqu'elle est un devoir. Kant CORRIGÉ ÉTUDE DE TEXTE ENTIÈREMENT RÉDIGÉE • Introduction. La guerre n'a cessé d'ensanglanter l'histoire humaine, et de renaître malgré les traités de paix successifs. Le vingtième siècle a connu deux guerres mondiales, et la faillite notoire de la Société des Nations (S.D.N.), destinée pourtant, après les horreurs de la première guerre, à empêcher la seconde. L'idée d'une paix perpétuelle serait-elle pure chimère ? Il n'y a pas loin du constat à l'interprétation fataliste, qui voit dans les faits passés et présents la nécessaire conséquence de la ...»

« 2 Rapports de forces et institutions ■ LA VIOLENCE. REPÈRES CONTRE LA VIOLENCE.

L'HUMANITÉ.

• Aveugle, la force des éléments naturels qui blesse ou tue est l'image même de la violence pure, sur laquelle l'homme qui en est victime ne peut porter aucun jugement de valeur.

Mais qu'un homme lui-même agisse comme ces éléments naturels et semble n'être plus rien d'autre que violence non contrôlée, voilà qui est difficilement supportable.

C'est que l'humanité commence là où cesse le règne exclusif de la violence.

Calliclès, dans le Gorgias de Platon, fait l'apologie de la force nue -et se demande pourquoi « les plus forts » devraient s'embarrasser de conventions.

La « nature » est pour lui le domaine exemplaire où la violence n'est contrariée par aucun autre principe.

Peut-on prétendre régler la société, sans en nier l'essence propre, comme le déterminisme de lois intangibles rè­ gle la nature ? Le refus d'une telle prétention équivaut à poser, contre la violence, l'exigence proprement humaine d'une commu­ nauté dotée d'un sens original.

Communauté d'êtres rationnels, ca­ pables de dialoguer, ou du moins de tendre vers l'idéal d'une communauté rationnelle, en renonçant, justement, à la violence.

• Que la violence n'ait pas disparu des sociétés humaines n'invalide pas un tel idéal.

L'homme libre n'est pas seulement celui qui refuse de céder à la violence; c'est aussi celui qui refuse d'en faire un « principe » interne de conduite, bref qui vise la ma�IB-G% de soi.

Agir conformément à une représentation autonome (Kant) ou avec « la libre disposition de ses volontés » (Descartes, Les Passions de l'âme, Article 153) : tel est peut-être le critère décisif, qui situe l'homme aux antipodes de la violence.

• Contre la violence donc, les exigences propres au discours ration­ nel, qui doivent triompher des préjugés et des blocages qu'ils déter­ minent, de la mauvaise foi et de la courte vue, etc.

Contre la vio­ lence, l'affirmation irréductible des droits de l'homme, conçus comme référence intangible et rappel de ce qui fonde l'humanité dans sa spécificité.

La justice sociale, la paix sont, entre autres, les enjeux d'une philosophie critique assignant le statut réel de la violence.

Le. »

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