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Questions sur « En Attendant Godot »Acte I « Route [.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet :

Questions sur « En Attendant Godot »

Acte I « Route [.
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« Question s sur « En Attendant Godot » Acte I « Route [...] tout à l’heure » p.9-10 - En quoi un tel passage est-il une clé possible pour la lecture de l’œuvre ? Ce premier passage introduit l’atmosphère de la pièce.

En effet, on peut premièrement remarquer l’absence de décor, ce qui traduit l’absence histoire suivant un fil d’événements logiques.

Beckett fait transparaitre l’absurde à travers Estragon et Vladimir dès les premiers instants, ainsi, disposant le lecteur à découvrir une pièce qui définit l’absence.

- Qu ’apprend-on des personnages ? Lors de la première scène, on découvre deux personnages, tout d’abord Estragon : un vagabond assit par terre se débattant avec une chaussure trop étroite ; il peine à l’enlever. Voilà que Vladimir, un autre clochard survient.

Il est très heureux de retrouver Estragon qu’il a quitté la veille.

Cependant, le sentiment ne semble pas partagé : Estragon semble être très froid avec Vladimir, et ne semble se réjouir que partiellement de son arrivée.

On peut remarquer que Vladimir semble être un petit peu maladroit, voir lent : « (…) petits pas raides, les jambes écartées).

- Donnent-ils une image glorieuse de l’homme ? Non, de par leur attitude banale, ridicule et dénuée de logique ou de raison, ce n’est pas une image glorieuse de l’homme qui est dégagée de ce texte.

L’absurde domine dans cet extrait, comme dans tout le reste de l’œuvre.

L’homme est d’ailleurs tourné en ridicule à-travers la scène ou Estragon tente d’enlever sa chaussure, car c’est une scène totalement ridicule, qui introduit le comique dans l’œuvre.

Par ailleurs, lorsque Vladimir s’adresse à Estragon : “Alors te revoilà, toi”, celui-ci lui répond par “Tu Crois ?”.

On est introduit à la froideur d’Estragon et à son sarcasme ; de plus la réponse qu’il donne Estragon manque de logique : sa présence se fait remarquer seulement par ses réponses provocantes - Quel(s) sens donner aux éléments de la mise en scène (décor, costumes et mouvements des acteurs) ? L’espace dans lequel Beckett nous plonge est issue du monde réel : on peut le savoir grâce à une description très vague de l’endroit.

En effet, les seules indications qu’on nous donne sont que l’action se déroule sur une route de campagne, avec un arbre et un rocher sur lequel Estragon est assis.

C’est un décor que l’on peut vite assimiler à la pièce : un décor vide pour une pièce vide d’histoire.

C’est ainsi que sur cette scène quasiment vide que Beckett choisi de représenter un sujet qui n’est pas des moindres : l’absurdité de la vie humaine.

Le choix de mettre un saule pour arbre est lourd en signification : il pourrait représenter le marécage dans lequel l’homme s’est perdu ; il ne sait plus où il va, et il ne peut pas en sortir.

-À quel genre peut-on rattacher l’œuvre (relever les traits épiques) Cette œuvre est vu de nos jours comme un théâtre absurde.

Or, à l’époque, c’était quelque chose de révolutionnaire, car Beckett a enfreint toutes les règles théâtrales en vigueur à cette époque.

Il a une véritable volonté de ne pas respecter les règles, et de créer quelque chose de nouveau, d’inédit.

Dans toutes ses œuvres, Beckett traitera de l’absurdité de la vie humaine.. »

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