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QUESTIONS DE COURSLA MÉMOIRE

Publié le 30/06/2020

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« Faculté de conserver le passé, la mémoire pose le problème des conséquences d'une telle conservation : le passé nous poursuit-il inéluctablement, ou pouvons-nous nous en libérer ? Ainsi les sujets invitent-ils à réfléchir tout autant sur la mémoire que sur notre faculté de rompre avec le passé : sur la fonction de l'oubli. BERGSON : CONDITION DE L'ACTION Selon Bergson, il convient de renverser la problématique traditionnelle : on veut expliquer comment fonctionne la mémoire, or celle-ci n'a nul besoin d'explication : « Il n'y a pas de faculté spéciale dont le rôle soit de retenir du passé pour le verser dans le présent. Le passé se conserve de lui-même, automatiquement. » (La pensée et le mouvant, p. 193). La mémoire, en effet, est « coextensive à la conscience » : être conscient, c'est retenir le passé, puisque « une conscience qui ne retiendrait rien de son passé, qui s'oublierait sans cesse elle-même, périrait et renaîtrait à chaque instant », ce qui est la définition même de l'inconscience. «Toute conscience est donc mémoire, — conservation et accumulation du passé dans le présent. » (L'énergie spirituelle, p. 5). ? Dans ces conditions, « si nous tenons compte de la continuité de la vie intérieure et par conséquent de son indivisibilité, ce n'est plus la conservation du passé qu'il s'agira d'expliquer, c'est au contraire son apparente abolition. » (La pensée et le mouvant, p. 193). Et cette « apparente abolition », l'oubli, s'explique par les impératifs de l'action : nous oublions pour pouvoir mieux agir, en ne retenant du passé que ce qui est inutile à l'action présente. Mais un tel oubli n'existe que pour la « conscience attentive », celle qui est tournée vers le réel et adhère à la situation présente. En revanche, la « conscience rêveuse », détachée du réel et évoluant dans la durée, ne connaît point l'oubli, en sorte que « un être humain qui rêverait son existence au lieu de la vivre tiendrait sans doute ainsi sous son regard, à tout moment, la multitude infinie des détails de son histoire passée ». ...»

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