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Quelles aspirations traduisent l'excès et la destruction dans la fête?

Publié le 21/12/2021

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« Introduction — La diversité des manifestations de la fête est si grande qu'il est difficile de définir une « essence de la fête », — Pour Roger Caillois, « l'excès et la bombance, le gaspillage et la destruction entrent de droit dans l'essence de la fête ».

Reprise de quelques éléments du texte et particulièrement de ceux qui concluent à une libération de l'être par la fête. — La fête manifeste en effet une discontinuité, un désordre dans l'existence quotidienne. — Mais on remarque qu'elle s'inscrit dans un rituel. — C'est ce qui permet de l'officialiser et parfois de la contrôler. Questions : 1.

Quelles aspirations traduisent l'excès et la destruction dans la fête? 2.

L'excès et la violence n'y sont-ils pas finalement contrôlés ? 3.

Ne peut-on concevoir des fêtes où la création soit valorisée plutôt que la destruction ? I.

L'excès dans la fête 1.

La fête comme désordre — La fête renverse les interdits de la vie sociale, ses tabous.

Ex.

: elle oppose le bruit au silence, l'oisiveté, le désir, l'ivresse, la dépense à l'activité, à l'abstinence, à la sobriété, à l'économie. — Elle transgresse les barrières sociales.

Ex.

: la foule de la fête mêle les classes sociales. — Elle est une sorte de joyeux chaos qui peut donner l'impression d'un univers inorganisé où les identités sont bouleversées. Ex.

: comme au sein du carnaval. 2.

La fête et la destruction — La fête passe par la destruction des symboles de l'ordre qu'elle transgresse. Ex.

: l'utilisation du feu destructeur dans certaines fêtes. — Elle détruit parce qu'elle porte à la consommation sans frein, parce qu'elle réhabilite les désirs du corps (manger, boire, etc.).

Elle conjure peut-être l'angoisse ancestrale de la faim.

Ex.

: les repas de fête.

Cf.

l'Assommoir de Zola. 3.

La fête comme libération — Elle traduit une aspiration à plus de liberté.

Ex.

: si l'on a choisi le 14 juillet comme fête nationale, c'est qu'en 1789 est tombée la Bastille, symbole d'oppression. — Elle traduit une aspiration à plus de solidarité.

Ex.

: le 14 juillet 1790 : réunion des provinces françaises dans la fête de la Fédération. — Elle traduit une aspiration à plus de gaieté conviviale.

Ex.

: cf.

l'expression « faire la fête ». II.

L'excès contrôlé 1.

La fête ritualisée — Les débordements auxquels la fête donne lieu s'inscrivent dans un rituel, c'est-à-dire une cérémonie dont le déroulement, les gestes sont fixés à l'avance. — L'excès même des signes appartient à un code, une tradition.

Ex.

: les masques du carnaval.

Les Géants des fêtes flamandes. — S'il y a excès, il est permis, voire ordonné.

Dans bien des cas, le rite prend la place de l'excès. Ex.

: fête religieuse, fête patronale : cérémonies. 2.

La fête officialisée — La fête devient un office à remplir.

Elle est à date fixe et à durée limitée.

Ex.

: les. »

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