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Quelle réflexion cette moralité de LA FONTAINE vous inspire-t-elle concernant la nécessité de l’imagination dans l’exercice de la pensée ?

Publié le 10/04/2022

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fontaine

« Anaëlle Tréhoust 1ère8 Dissertation portant sur une œuvre et le parcours associé Œuvre : Jean de LA FONTAINE, Fables, Livres VII à XI Parcours : « Imagination et pensée au XVIIe siècle » Sujet : A la fin du « Pouvoir des fables » (Fables, livre VIII, 4), LA FONTAINE écrit : « Si Peau d’âne m’était conté, J’y prendrais un plaisir extrême, Le monde est vieux, dit-on : je le crois, cependant Il le faut amuser encor comme un enfant.

» Quelle réflexion cette moralité de LA FONTAINE vous inspire-t-elle concernant la nécessité de l’imagination dans l’exercice de la pensée ? Le XVIIe siècle représente un moment critique dans l’histoire du concept d’imagination.

En effet, celle-ci est considérée comme dangereuse et « maîtresse d’erreur », puisque l’humain est totalement impuissant face à cette faculté de rendre présentes à l’esprit des choses qui en sont actuellement absentes.

De plus, l’imagination bouscule et contredit la devise du classicisme « ordre, mesure et clarté », c’est ainsi qu’à l’époque de LA FONTAINE, on se méfie de l’imagination, qui échappe à la raison et peut tromper, mentir… La pensée quant à elle désigne par métonymie une réflexion, une méditation.

C’est un concept présent chez l’Homme depuis toujours.

En effet, dès l’Antiquité, la notion de « penseur », avec les célèbres Aristote, Platon et Socrate, met en avant l’exercice de la pensée.

L’apologue est un genre qui met en évidence le lien entre ces deux termes, avec l’exemple des fables qui sont de courts récits d’imagination desquels se dégage une pensée ou une vérité morale qui a pour but d’instruire le lecteur.

L’association des notions de pensée et d’imagination est donc au cœur de la réflexion à propos des fables.

Au XVIIe siècle, des débats ont lieu, questionnant la place de l’imagination par. »

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