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Quatrième PhilippiqueCicéronExtrait 12-16 (attaque contre Marc Antoine)Vous n'avez pas affaire, Quirites, à un homme criminel et scélérat, mais à une bêtemonstrueuse et répugnante.

Publié le 22/05/2020

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« 1 / 2 Quatrième Philippique Cicéron Extrait 12-16 (attaque contre Marc Antoine) Vous n'avez pas affaire, Quirites, à un homme criminel et scélérat, mais à une bête monstrueuse et répugnante.

Puisqu'elle est tombée dans le piège il faut l'écraser, car, si elle en sort, il n'est pas de supplice que sa cruauté nous épargnera.

Mais on la tient, on la presse, on la serre de près aujourd'hui avec les troupes que nous possédons déjà et bientôt avec celles que les nouveaux consuls vont lever dans peu de jours. Employez-vous à cette affaire, Quirites, comme vous le faites aujourd'hui.

Jamais votre accord n'a été plus complet dans aucune affaire ; jamais vous n'avez été si étroitement unis avec le sénat.

Rien d'étonnant à cela : il ne s'agit pas, en effet, de savoir à quelles conditions nous conserverons la vie, mais si nous la conserverons ou si nous devons périr dans les supplices et dans la honte.

La nature, il est vrai, a donné à tous les hommes la perspective de la mort, mais la cruauté et le déshonneur de la mort sont habituellement repoussés par la vertu, qui est le privilège de la race et du sang romains : Conservez-la, je vous en prie, Quirites, cette vertu, que vos ancêtres vous ont transmise comme un héritage ; tout le reste est faux, incertain, précaire, changeant, seule la vertu est attachée par de très profondes racines, que nulle force ne saurait jamais ébranler ni arracher.

C'est par elle que vos ancêtres ont d'abord soumis l'Italie entière, puis détruit Carthage, renversé Numance, assujetti à notre domination les rois les plus puissants, les nations les plus belliqueuses.

Mais vos ancêtres, Quirites, avaient affaire à un ennemi qui possédait un État, un sénat, un trésor public, l'union et la concorde entre les citoyens et quelque respect, si les circonstances l'exigeaient, de la paix et des traités.

Or, votre ennemi présent attaque votre État, sans en avoir lui-même aucun ; le sénat, c'est-à-dire le conseil de l'univers entier, il brûle de le détruire, alors qu'il n'a lui-même aucun conseil public ; votre trésor, il l'a épuisé, et n'en a pas à lui ; quant à l'accord des citoyens, comment peut-on l'avoir, sans posséder une cité ? la 2 / 2. »

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