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PRINCIPAUX ROMANS DE BALZAC

Publié le 09/12/2021

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La plupart des romans de Balzac se déroulent entre 1800 et 1848. Une dizaine se situent dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et huit autres, qui font partie des Études philosophiques, à une époque antérieure. Ils ont pour cadre soit Paris, soit les environs de Paris, soit la province (Tours et la Touraine, Douai, Alençon, Fougères, Guérande, Le Croisic, Saumur, Angoulême, Issoudun, Sancerre, Nemours), soit encore l'étranger (Brabant, Égypte, Espagne, Italie, Norvège, Suisse). La peinture du décor (rues, maisons, mobilier) est très minutieuse. Lorsque Balzac décrit la pension Vauquer, on a l'impression qu'il procède avec nous à, l'inventaire de cette demeure sordide. Ou encore il nous transporte dans une vieille rue d'Alençon, nous arrête devant un hôtel Renaissance et, avant de nous y faire pénétrer, nous en détaille toutes les particularités architecturales.

« PRINCIPAUX ROMANS Les Chouans (1829). C'est le premier ouvrage que Balzac a signé de son nom. Ce roman, où l'influence de Walter Scott est visible, se déroule en 1799.

Il conte l'amour d'un jeune chef chouan pour une belle espionne placée auprès delui par les républicains.

C 'est, en même temps que „la peinture d'une époque, l'évocation précise d'un coin de Bretagne, la région de Fougères. Physiologie du mariage (1829).La Peau de chagrin (1831). Dans cette oeuvre à la fois réaliste et fantastique, Balzac montre par un symbole que chaque homme dispose d'un capital déterminé d'énergie.

Le talismanen peau de chagrin, que possède Raphaël de V alentin, lui permet de réaliser tous ses désirs.

M ais à chaque désir assouvi, il se rétrécit.

Les perspectives devie du jeune homme se réduis ent d'autant.

Quand il ne reste plus rien du parchemin, Raphaël meurt. Louis Lambert (1832). Louis Lambert, génie précoce, fait ses études au collège de V endôme, où il est méconnu de ses camarades et de ses maîtres.

Nourri de lectures mystiques,il croit qu'il existe des anges, à la condition desquels il rêve d'accéder.

Une grande pas sion illumine sa vie.

La veille de son pariage, il devient fou.

Sa femmecontinue de le croire sain d'esprit et recueille pieusement ses propos, bribes du Traité de la volonté qu'il se proposait d'écrire.

Il meurt à vingt-sept ans, tuépar l'excès de sa propre pensée. Le Colonel Chabert (1832). Le Médecin de campagne (1833). Eugénie Grandet (1833). Le père Grandet habite Saumur.

C'est un ancien tonnelier, aussi avare que ric he.

Il règne tyranniquement sur sa famille.

Sa fille Eugénie, douce et résignée,a cependant l'audace de donner à son cousin, qu'elle aime, tout l'argent qu'elle possède.

Il en résulte d'âpres drames familiaux.

A près la mort de son père,Eugénie apprend que son cousin est marié.

Renonçant au bonheur, elle emploie sa fortune à faire du bien autour d'elle. Histoire des Treize (1833-1834). La Recherche de l'absolu (1834).Le Père Goriot (1834). Après avoir été très riche, « le père Goriot » vit misérablement dans la triste pension Vauquer.

Il a deux filles, pour lesquelles il s'est dépouillé de tout.

Ellesont une situation mondaine très en vue, ne songent qu'a leurs plaisirs et délaissent leur père.

Un jour qu'elles sont venues implorer s on aide, une violentequerelle les oppose et fait éclater leur infamie.

Le malheureux père, frappé d'apoplexie, meurt peu après, assisté seulement par deux jeunes pensionnairesde la maison, Rastignac et Bianchon. Séraphita (1835) : roman mystique. Le Lys dans la vallée (1835).Ce lys » est M me de Morsauf, qui se consume d'amour dans la solitude du château de C lochegourde, pour le jeune et brillant Félix de V andenesse.

Lepaysage décrit est celui de la vallée de l'Indre.César Birotteau (1837). Honnête parfumeur parisien, à qui les grandeurs ont tourné la tête, C ésar Birotteau se ruine.

Il emploiera le reste de sa vie à payer ses dettes. Illusions perdues (1837-1843). Le principal personnage de ce vaste roman est un jeune provincial ambitieux, Lucien de Rubempré, qui va cherc her fortune à Paris.

Il commet desimprudences qui le discréditent.

Ruiné, découragé, il rentre à Angoulême, son pays d'origine.

Il a entrainé dans sa catastrophe son beau-frère,l'imprimeur David Séchard.

Le repentir et la honte l'amènent au bord du suicide.

Il est s auvé par l'intervention d'un aventurier, Vautrin.Le Curé de village (1839).

Béatrix (1839).

Ursule Mirouët (1841).

Une ténébreuse affaire (1841). Les Paysans (1844). Balzac a maintes fois repris ce roman, auquel il a travaillé huit ans .

C'est un véritable réquisitoire contre les gens des campagnes, que Balzac montrecupides, sordides, incapables du moindre sentiment généreux.

Balzac, écrivain conservateur, s'oppose ici à ceux qui déifient presque le prolétaire ». La Cousine Bette (1846). La baronne Hulot, une femme admirable, a fait venir chez elle par bonté d'âme sa cousine Lisbeth.

C elle-ci rongée de jalousie, ne songe qu'à nuire à sesprotecteurs.

Elle favorise les débauches du baron Hulot qui, pour satisfaire ses vices, pille les deniers de l'État.

La honte de ce scandale entraîne lamort du maréchal Hulot, frère du baron, puis celle de la baronne.

Quant au baron, il descend jusqu'au plus bas degré de l'abjec t ion . Le Cousin Pons (1847).CONCEPTION DE LA COMÉDIE HUMAINEBalzac a voulu grouper ses romans en un vaste ensemble systématiquement ordonné.

Son idée de faire reparaître d'un roman à l'autre les mêmespersonnages, idée conçue en 1833 .et appliquée l'année suivante dans Le Père Goriot, marque une première étape vers la réalisation de ce grand dessein.

En 1837, il adopte provisoirement le titre d'Études s ociales, qu'il remplacera en 184.2 par celui de Comédie humaine.

Le catalogue de La Comédie humaine établi par lui en 1845 comporte 137 romans ou projets de romans Tl n'en a écrit que 85, auxquels s'ajoutent plusieurs oeuvres non prévues dans le catalogue, Les Paysans, La Cousine Bette, Le Cousin Pons.La Comédie humaine comprend trois séries : 1.

Études de moeurs se subdivisant en Scènes de la vie privée (Le Colonel Chabert, Béatrix, Le Père Goriot), Scènes de la vie de province (Le Lys dans la vallée, Ursule Mirouët, Eugénie Grandet, Illusions perdues), Scènes de la vie parisienne (Histoire des Treize, César Birotteau, La Cousine Bette, Le Cousin Pons), Scènes de la viepolitique (Une ténébreuse affaire), Scènes de la vie militaire (Les Chouans), Scènes de la vie de campagne (Le Médecin de campagne, Le Curé de village, Les Paysans).2.

Études philosophiques (La Peau de chagrin, La Recherche de l'absolu, Louis Lambert, Séraphita). 3.

Études analytiques (Physiologie du mariage).Ce plan, c onçu après coup, est mal équilibré.

Les Études de moeurs englobent à elles seules les trois quarts de l'oeuvre.. »

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