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Pourquoi la plupart des greffes d’organes sont-elles rejetées par le receveur ?

Publié le 08/04/2024

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« Pourquoi la plupart des greffes d’organes sont-elles rejetées par le receveur ? En France, moins de 6000 transplantations ont lieu chaque année.

(Hormis 2017 qui compté 6105 personnes greffé). Au 1er janvier 2023, il y avait 10810 patients en liste d’attente active, tous organes confondus.

24000 patients sont toujours en attente d’une greffe d’organes.

Cette différence s’explique d’une part par le peu de donneurs ; ou personnes décédées en mesure de répondre au critère du don d’organe.

Mais surtout par la différence immunologique entre donneur et receveur. 1) Expliquer ce qu’est une greffe et sont but 2) Voir les différents types de rejets 3) Expliquer pourquoi à lieu le rejet En médecine, une greffe est une opération chirurgicale consistant à remplacer un organe malade (défaillant) par un organe sain, appelé greffon.

Il existe types de greffe, que l’on classe selon l’origine du greffon.

En cas de brûlure, on va prélever un morceau de peau sur la cuisse par exemple, et le mettre en culture afin d’augmenter sa surface.

Il sera par la suite réimplanté à l’endroit brûlé. Cette greffe est réalisée sur le même patient or cas extrême, ce qui permet de ne pas avoir de rejet.

C’est l’autogreffe. Aujourd’hui il est possible de réaliser entre des individus d’espèces différentes. Comme le greffe de valve cardiaque bovine ou porcine chez un être humain. C’est xénogreffe.

Dans la plupart des cas, c’est l’allogreffe qui est réalisée.

Elle est réalisée entre individus de mêmes espèces mais génétiquement différent. Elles permettent de transplanter des organes comme le cœur, le rein, les poumons, le foie, les intestins ou encore le pancréas.

Mais elles permettent également de greffer des tissus, tels que des os, des artères, vaisseaux sanguins, tendons, la peau, des valves cardiaques… Il existe également des techniques expérimentales permettant de greffer une main ou une partie du visage. Les greffes de tissus permettent par exemples de soigner des grand bruler de par la greffe de peau (cas ou l’autogreffe n’est pas possible), redonner la vue au personnes malvoyantes par la greffe de corné, de reconstituer une anatomie permettant au patient de marcher à nouveau par la greffe d’os.

En 2020, 4392 personnes ont été greffées de la cornée, 173 malades ont reçu une greffe d’épiderme, 2250 de greffes vasculaires.

Certaines transplantations permettent de sauver des vies, d’autre d’éviter des traitements lourds, comme dans le cas d’une défaillances rénales, qui permettent d’éviter la dialyse par exemple. Suite a une transplantation de tissus ou d’organes, le corps peut contracter un ensemble de réactions pouvant entraîner la destruction complète du greffon. C’est le rejet.

Il existe plusieurs types. Le rejet hyper-aigu apparaît dans les heures qui suive la greffe, c’est-à-dire durant lequel le greffon doit rétablir la continuité vasculaire.

Il entraine la nécrose des tissus et des lésions irréversibles.

Il s’agit de la réaction inflammatoire.

Pour ce type de rejet il y a présence d’anticorps dirigés contre les cellules du greffon. Le rejet aigu, lui apparait dans le courant de la deuxième semaine ou dans les premiers mois suivant la greffe. Après une greffe, le système immunitaire du receveur tend inévitablement à détruire le greffon, élément étranger à l’organisme.

Et ce, avec d’autant plus de force que les groupes tissulaires du donneur et du receveur sont éloignés.

Ce rejet constitue un problème majeur impliquant un traitement immunosuppresseur à vie.

Devenus très efficaces, ces traitements présentent toutefois de sérieux inconvénients : sensibilité des patients aux infections opportunistes, fréquence accrue des tumeurs d’origine.... »

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